Une manipulation avérée de l’Algérie et du Polisario dans les sanglants événements du camp de Gdem Izik

Une main étrangère était derrière les éléments agitateurs qui ont semé le trouble dans le camp de Gdem Izik et saccagé la ville de Laâyoune le 8 novembre dernier. C’est du moins la conclusion d’une enquête menée sur le terrain par une commission parlementaire marocaine, et dont les résultats ont été rendus publics mercredi 12 janvier.
Selon la commission parlementaire qui n’a laissé filtrer que peu de détails sur son enquête, plusieurs indices et preuves irréfutables confirment l’existence de liens étroits entre un groupe à l’intérieur du camp de Gdem Izik, l’Algérie et le « Polisario ». Les membres du groupe d’agitateurs, ont été encadrés lors de visites répétées durant un an et demi dans les camps de Tindouf en territoire algérien, précise la même source.
Dans son rapport, présenté devant la Chambre des représentants, la commission a relevé que les moyens de télécommunications, d’une haute technologie, et les devises (Euros, dollars et Dinars algériens) saisies chez les fauteurs de troubles, démontrent les liens qu’entretenait ce groupe avec l’Algérie, le « Polisario » et d’autres parties étrangères, sous-entendu espagnoles.

La commission d’enquête soulève aussi des interrogations sur l’origine et la partie qui était derrière le financement du camp, les moyens logistiques utilisés pour assurer un approvisionnement régulier en denrées alimentaires et en combustibles, la mobilisation d’une importante une flotte de camions et de véhicules 4×4, une couverture téléphonique et des donations en argent liquide au profit des jeunes supposés être à la recherche d’un emploi.
Le rapport fait état par ailleurs, de dysfonctionnements ayant sévi pendant près de trois décennies, au niveau de la gestion de la chose locale, marqués par une prévalence de favoritisme dans la distribution des avantages. Ces dysfonctionnements sont entre autres, à l’origine des revendications sociales et des protestations d’une partie de la population de Laâyoune qui réclamait le droit à l’emploi, à l’habitat et à l’entraide nationale.
La Commission insiste également sur la nécessité de situer les événements de Laâyoune dans le contexte international à cette date, marqué par la visite au Maroc, du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel pour le Sahara, ainsi que l’annonce de la prochaine session des pourparlers informels sur le conflit du Sahara.
Le rapport relève enfin que les réponses reçues par la Commission sur la couverture sécuritaire nécessaire à Laâyoune suite au démantèlement du camp n’étaient pas convaincantes vu l’énormité des dégâts et la gravité des actes de vandalisme commis contre les biens publics et privés.

 

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