Un véhicule du Polisario saute sur une mine : deux morts

mines-miliciensDeux sahraouis appartenant aux milices du Polisario ont été tués et cinq autres blessés, dernièrement, dans l’explosion de leur véhicule à son passage sur une mine alors qu’ils s’apprêtaient à franchir la frontière sud-marocaine.

Les victimes se trouvaient à bord de deux véhicules militaires en compagnie d’une dizaine d’autre Sahraouis qui ont tous déserté leur caserne militaire près des camps de Tindouf, pour regagner le sud-est du Maroc. Les deux véhicules ont été alors pris en chasse par une colonne armée du Polisario.

A la tombée de la nuit, les fugitifs ont quitté discrètement la région militaire à laquelle ils appartenaient pour franchir le mur de sécurité qui sépare le Sahara Occidental du territoire algérien.

Les quinze miliciens sahraouis ont pris leur décision après avoir été malmenés par leurs chefs hiérarchiques, précisent des sources en contact avec les populations des camps de Tindouf.

A l’origine de cette réprimande, les miliciens ayant fui leur campement, étaient soupçonnés par leurs supérieurs de vouloir fomenter des troubles dans les rangs du Polisario.

Durant la course poursuite qui s’est engagée en pleine nuit entre la patrouille et la colonne du Polisario, l’un des deux véhicules en fuite s’est égaré de la piste, et a sauté sur une mine, tuant sur le coup deux de ses occupants et blessant grièvement cinq autres de leurs compagnons.

Suite à cet incident, les occupants du second véhicule pris de panique, n’avaient d’autres solutions que d’immobiliser leur véhicule et de se rendre aux milices armées qui leur donnaient la chasse.

Une autre version rapportée par les supports médiatiques du Polisario, parle plutôt d’un simple accident survenu lors d’une tournée de ces patrouilles qui étaient à la recherche de contrebandiers sillonnant la région.

La direction du Polisario, ajoute la même source, a reçu comme consignes du service de renseignement militaire algérien «DRS» d’étouffer cette affaire qui risque de susciter des réactions violentes parmi les tribus, d’où sont originaires les victimes.

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