Une conférence pro-Polisario à Genève tourne au vinaigre

martinezUne conférence organisée lundi soir à Genève, sur la thématique de « l’application du droit international et humanitaire au Sahara », s’est retournée contre sympathisants du Polisario hostiles au Maroc, a débouché sur une mauvaise tournure pour ses organisateurs, tous des sympathisants du Polisario hostiles au Maroc.

Dans son intervention, l’universitaire et écrivain français Jean-Claude Martinez à d’emblée, affirmé que l’autodétermination que revendique le Polisario pour le Sahara, est une notion datant des années soixante « qui va à l’encontre de la conjoncture actuelle ».

« Ce qui se passe aujourd’hui conforte la conviction selon laquelle il est impératif d’éviter le scénario d’émergence de micro-Etats pouvant déstabiliser la région sahélo-saharienne et rendre les frontières poreuses », a soutenu l’universitaire français.

Les organisateurs de cette conférence à laquelle prenaient part, entre autres, des experts marocains, ont été visiblement fort embarrassés par les points de vue de Jean-Claude Martinez, de l’experte belgo-marocaine, Latifa Ait-Baala et de la professeure d’histoire, Mejda Karimi.

Le principe de l’autodétermination « remonte à l’époque de la grande décolonisation en Afrique, un processus dont fait partie absolument la récupération du Sahara par le Maroc », , a rappelé Martinez, précisant au passage, que l’autonomie élargie que propose le Royaume depuis des années, est « une forme d’autodétermination interne ».
Si l’autodétermination casse les régions en petite particules promettant la déstabilisation, a-t-il expliqué, l’autonomie respecte les identités socioculturelles dans la stabilité politique en vigueur.

Dans le même ordre d’idées, Mme Ait-Baala, présidente du Centre euro-méditerranéen pour la coopération et la diplomatie citoyenne, s’est adressée aux panélistes et à l’assistance pour se demander « s’il y a un seul rapport de l’ONU qui évoque une situation d’occupation au Sahara marocain ».

Elle a en outre relevé que les organisateurs de la conférence sont complètement en contradiction avec le droit international en tentant de convaincre sur des thèses sans aucun lien avec l’histoire et la réalité sur le terrain.
De son côté, la professeure d’histoire à l’université de Fès, Mme Mejda Karimi a déploré l’absence voulue par les organisateurs, de sahraouis unionistes qui forment pourtant la majorité de la population sahraouie.

Actuellement les habitants des provinces sahariennes très attachés au projet de régionalisation avancée, a-t-elle fait constater, gèrent déjà leurs propres affaires à travers des conseils élus et jouissent en toute liberté, de leurs droits civils sur les plans économique, social, culturel et politique.

L’universitaire Karimi n’a pas hésité à rafraichir la mémoire des participants, précisant que le projet d’autonomie proposé par le Maroc, puise toute sa force dans les faits historiquement établis tel d’allégeance « Bayâa » dont ont toujours fait acte, les tribus sahraouies envers les Sultans marocains.

Au final, certains panélistes, comme l’universitaire belge Eric David et le professeur Marco Sassoli de l’université de Genève, ont admis que certains détails de taille leur échappaient sur les aspects historiques et juridiques du conflit territorial autour du Sahara marocain et ont fini par comprendre que le régime algérien a sciemment crée de toutes pièces à des fins hégémoniques, le Polisario, échaudé pour la création d’un micro-Etat que même l’ONU refuse de reconnaitre.

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