Sahara: Un cadre de la «RASD» refoulé de l’aéroport de Laâyoune

aeroport-layouneM’Hamed Salem Hamda Birouk qui fait fonction du soi-disant «ambassadeur» de la pseudo-république sahraouie «RASD» à Buenos Aires, en Argentine, a été refoulé vers les Iles Canaries, à son arrivée lundi après-midi à l’aéroport Hassan 1er pour une présumée visite familiale à Laâyoune, chef lieu du Sahara marocain.

Le cadre du Polisario s’est vu notifier par la police marocaine des frontières, le refus d’entrer en territoire marocain, et qu’il était persona non grata à Laâyoune, où il comptait se rendre pour une prétendue visite à ses proches avant de rejoindre son poste en Argentine.

Ayant débarqué lundi vers le coup de 16h30, à l’Aéroport Hassan 1er de Laâyoune, le cadre du Polisario a reçu l’ordre de rebrousser chemin à bord du même avion qui l’a ramené de Las Palmas, capitale des Iles Canaries.

Les autorités portuaires de Laâyoune ont fait preuve de retenue en s’abstenant d’arrêter le séparatiste Hamda Birouk, dont la venue au Sahara Occidental, a été perçue comme un geste provocateur puisqu’il sait fort bien que les visites familiales au profit des habitants des camps de Tindouf sont organisées périodiquement par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Comme il devait savoir que tant que le litige territorial opposant le Maroc au Polisario n’est pas définitivement réglé, aucun des habitants des camps de Tindouf établis sur le sol algérien, n’est autorisé à se rendre librement et par sa propre volonté, dans les provinces sud du Royaume, même pour des raisons humanitaires.

Hamda Birouk est soupçonné d’être venu à Laâyoune non pas pour une visite familiale comme il le prétend, mais plutôt pour prendre attache avec les séparatistes de l’intérieur en vue de leur transmettre de nouvelles consignes de la direction du Polisario sur la base des derniers développements intervenus dans la région du poste frontière de Guergarat à l’extrême sud-ouest du Maroc.

Pour rappel, les services de sécurité et la douane marocaine procèdent depuis le 14 août dernier au grand dam du Polisario, à un vaste ratissage pour démanteler les réseaux des contrebandiers et des trafiquants en tous genres qui sillonnent dans cette région frontalière entre le Maroc et la Mauritanie.

 

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