Le Polisario s’enlise dans un isolement frustrant

Les dirigeants du Polisario et à leur tête, leur inamovible chef, Mohamed Abdelaziz, ne se sont jamais sentis plus isolés qu’aujourd’hui, ils se sentent même frustrés d’être de plus en plus abandonnés par leurs anciens alliés.
Après l’éviction du régime de Kadhafi, leur principal pourvoyeur en fonds, les leur déception de la position du parti populaire espagnol de Mariano Rajoy après son arrivée au pouvoir, voilà que les séparatistes sahraouis s’agitent comme les branches d’un arbre, en ayant la certitude que le nouveau gouvernement socialiste français ne va pas faillir à cette règle pour se mettre du côté du Maroc.
Cette agitation, nous révèle un opposant sahraoui basé à Rabbouni dans les camps de Tindouf, s’est amplifiée avec la visite privée en France, du Roi Mohammed VI qui a coïncidé avec l’investiture de François Hollande et celle du chef de la diplomatie marocaine, Saad Edine El Otmani qui a été reçu le 9 mai dernier, à Paris, par Pierre Moscovici, proche collaborateur du président élu. El Otmani a affirmé à cette occasion, que le changement de gouvernement en France, ne modifiera pas la position de l’Elysée sur les questions vitales pour le Maroc, notamment le dossier du Sahara, rappelant la position favorable des socialistes français au plan d’autonomie et leur soutien au processus politique de règlement sous l’égide de l’ONU.

En pleine campagne électorale, la première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry s’est rendu au Maroc, où elle a réitéré le soutien de son parti à la proposition marocaine d’autonomie, la qualifiant de base « sérieuse » pour régler ce conflit avec le Polisario et le voisin algérien.
« Le Parti socialiste, a-t-elle assuré, a toujours soutenu la proposition marocaine d’autonomie renforcée et estimé que le Conseil de sécurité devrait travailler sur cette proposition pour résoudre la question du Sahara ».
A présent, le Polisario a pour seule consolation, la défaite des islamistes algériens et la victoire du Front de Libération Nationale (FLN au pouvoir), parti du président Abdelaziz Bouteflika et d’avoir encore à ses côtés, les dirigeants algériens et sud-africains. Quelle misère ! Même les robinets de l’aide humanitaire internationale dont profitait Mohamed Abdelaziz et ses acolytes, ne coulent plus à flot comme avant à cause de la crise économique qui sévit en Europe et particulièrement en Espagne et en Italie, où le Polisario compte beaucoup de sympathisants parmi les associations et organisations de la société civile.

 

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