Sahara: La commission européenne donne raison au Maroc au grand dam de ses adversaires

La Commission européenne a donné raison au Maroc malgré les gesticulations du Polisario et des adversaires de son intégrité territoriale, par l’adoption ce lundi 11 juin, d’un protocole incluant les produits du Sahara marocain dans l’accord agricole.

A l’issue de la réunion du collège des commissaires, la Commission européenne a adopté un accord sous forme d’échange de lettres de correspondance entre le Maroc et l’Union européenne (UE), en vue d’accorder des tarifs préférentiels aux produits agricoles et de la pêche importés par l’UE du Sahara.

La Commission européenne précise dans un communiqué de presse, avoir adopté le protocole en question après de larges consultations avec des élus, des acteurs locaux de la société civile et des organisations concernées dans les provinces sud du Sahara.

L’accord tarifaire élargi aux produits du Sahara, précise la même source, a pour objectifs de soutenir, comme le stipule la cour de justice européenne (CJUE), le développement économique des provinces sahariennes, et ce  conformément à la position de l’Union européenne sur le dossier du Sahara.

L’organe exécutif de l’UE  qui admet ouvertement le caractère «sérieux et crédible» de la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara, a ainsi tenu parole en incluant le Sahara dans l’accord d’association Maroc-UE.

C’est donc un nouveau camouflet qui vient d’être infligé par Bruxelles au Polisario et aux parties hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc.

Le 7 juin dernier, à l’occasion de la tenue de la «grande conférence interparlementaire», le Chef de la division des pays du Maghreb au Service européen pour l’Action extérieure (SEAE), Vincent Piket avait déjà, réaffirmé que «le Polisario n’est pas le seul représentant des populations sahraouies. Il n’est pas reconnu par les États membres. C’est une réalité et un fait politique que l’on ne peut pas nier».

«La Cour de justice de l’UE n’a, à aucun moment donné raison au Polisario» dans ses arrêts de 2016 et 2017, a relevé Piket, assurant que par conséquent, l’UE en tant que partenaire du Maroc, «ne peut en aucun cas, conclure des accords avec une entité qui n’a pas d’identité légale, qui n’a pas de personnalité juridique et qu’aucun État membre (de l’UE) ne reconnaît».

 

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