Espoir pour les séquestrés de Tindouf : l’indépendance n’est pas réaliste

C’est un espoir véritable, profond, authentique qui est en train de naître au sein des camps de Tindouf, car le dossier du Sahara Occidental à l’ONU vient de prendre une tournure inédite avec la monter au créneau de Peter Van Walsum, émissaire de l‘ONU en charge du Sahara, qui a affirmé hier, lors d’une session à huis clos devant le conseil de sécurité, que l’option de l’indépendance n’est pas réaliste, et que l’organisation d’un référendum incluant cette option devait être abandonnée.
Coup de massue sur la tête des dirigeants du Front Polisario, cette analyse du diplomate hollandais vient conforter le plan d’autonomie marocain et constitue une porte de sortie viable pour résoudre un conflit qui fait souffrir plusieurs dizaines de milliers de marocains obligés de vivre dans les camps au nom d’une guerre qui n’est pas la leur, mais celle d’une poignée de guérilleros encore perdus dans les arcanes de la guerre froide.
En effet, ces déclarations constituent la preuve que les revendications du Front Polisario ne peuvent résister à un examen critique de la réalité de la situation politique au Sahara et au Maghreb, et que la seule sortie honorable pour les belligérants est d’accepter une autonomie élargie, qui garantirait une vie honorable aux séquestrés vivant dans des conditions abominables dans les camps administrés par le Front Polisario, avec le soutien logistique et financier de l’Algérie.