Evidemment, les dirigeants sans scrupules du Polisario n’ont pas froid aux yeux. Pour se remplir les poches, ils profitent même de l’argent collecté pour financer les colonies de vacances au profit des enfants sahraouis des camps de Tindouf.
Une représentante du Front Polisario en Espagne, la dénommée Fatma Brahim a fait éclaté un grand scandale en puisant dans cette manne.
Le comble c’est que la dénonciation est venue des membres de l’association d’amitié avec le peuple sahraoui, une association espagnole très connue pour ses positions et ses actions pro-Polisario et dont les membres ont également contribué au financement des « Vacances en paix », qu’organise chaque année à pareille époque, le Polisario.
Lors d’une manifestation organisée à Merida, une ville de la région d’Estrémadure (sud-ouest de l’Espagne) en présence d’enfants sahraouis, les associatifs espagnols ont vivement dénoncé le détournement de l’argent collecté par la représentante du Polisario. Ils brandissaient, des pancartes sur lesquelles était notamment écrit « Fatma Brahim, No te queremos aqui » (Nous ne voulons pas de toi ici).
D’ailleurs, de nombreux médias espagnols ont à maintes reprises, mis à nu l’utilisation d’enfants sahraouis, par les dirigeants du Polisario à des fins de propagande et de collecte d’aide étrangère, dont la destination finale est toujours entourée de mystère.
Dans l’un de ses articles publié sur les colonnes du quotidien « El Dia », sous le titre « Infanticide », le journaliste Ramon Moreno s’interrogeait sur l’aide économique que reçoit le Polisario de l’extérieur, rappelant que « l’aide du gouvernement canarien est estimée à deux millions d’euros par an, sans compter celles des Conseils insulaires (Cabildos), des municipalités et de plusieurs associations, des ONG, des institutions espagnoles, de l’UE et d’autres organisations internationales ».
Mais cette énorme aide financière au lieu de servir à atténuer les pénuries alimentaires et les souffrances des populations affamées des camps de Tindouf, vont directement dans les poches des dirigeants du Polisario et à leur tête leur chef Mohamed Abdelaziz, dont les comptes bancaires à l’étranger sont depuis longtemps bien garnis.
De tels actes devraient servir de leçon aux nombreux associatifs espagnols qui continuent à soutenir les causes perdues du Polisario.