En l’intervalle de deux semaines, la Commission des affaires étrangères du Parlement européen (PE) réunie en session extraordinaire à Strasbourg, a rejeté deux amendements Pro-Polisario, dont le dernier en date, a été introduit le jeudi 24 novembre, par l’eurodéputé hongrois, Tamás Meszerics, au nom du groupe Verts/ Alliance Libre Européenne.
Au cour de la réunion de la Commission des A.E au siège du PE à Strasbourg, les eurodéputés étaient censé soumettre leurs propositions portant sur la politique étrangère de l’Union européenne, en vue de leur adoption en plénière.
C’est au cours la séance de jeudi, que le député hongrois, Tamás Meszerics, a tenté en vain, d’introduire au nom du groupe Verts/ Alliance Libre Européenne, qui compte 50 députés issus de 17 pays et 5 régions, un projet d’amendement dans le texte de la politique étrangère et de sécurité commune de l’UE, mais il a été finalement rejeté par la Commission.
Le texte de l’amendement N° 444, tel que présenté par l’eurodéputé et homme politique hongrois, «souligne combien il importe d’assurer la cohérence de l’action de l’Union face aux situations d’occupation ou d’annexion de territoires, rappelle que le droit humanitaire international devrait guider la politique de l’Union en ce qui concerne toutes ces situations, y compris les cas d’occupation prolongée comme en Palestine, au Sahara occidental et au nord de Chypre, et les multiples conflits gelés dans les pays du partenariat oriental».
La proposition qui vient d’être rejetée, reprend, mot à mot, une précédente proposition d’amendement présentée auparavant par l’eurodéputée allemande, Barbara Lochbihler, au nom du même groupe parlementaire européen.
Pour le cas de Tamás Meszerics il s’agit ni plus ni moins d’«une nouvelle manœuvre (…) qui voulait introduire un texte hostile aux droits du Maroc sur son Sahara, dans un rapport objet d’un vote en commission», relevait jeudi dernier, l’agence de presse marocaine MAP.
Mais, les membres de la commission des A.E du Parlement européen se sont vite rendus compte de la supercherie et ont pu remettre à temps, les pendules à l’heure, en rejetant tout simplement le nouveau texte comme ils l’ont fait pour la précédente proposition d’amendement.
In Fine, c’est un nouveau revers qu’essuient les lobbyistes européens qui s’acharnent à défendre par tous les moyens, les thèses séparatistes du Front Polisario au détriment des intérêts suprêmes de la Nation marocaine et des rapports privilégiés qu’entretient l’Union européenne avec le Maroc.