Le Forum de Crans Montana en mars prochain à Dakhla au grand dam du Polisario

crans-montanaLe Forum international de Crans Montana a annoncé officiellement la tenue de sa 3ème édition du 16 au 21 mars 2017 dans la ville sud dur Royaume, Dakhla, où sont attendus des dizaines de personnalités dont des dirigeants de pays et d’éminents experts venus des quatre coins du monde.

Cette rencontre internationale est organisée par l’ONG suisse Crans Montana, sous le thème « Vers la nouvelle Afrique du 21ème siècle » avec au menu des débats d’autres thématiques liées à l’actualité internationale, comme la lutte contre le terrorisme, les conflits, la migration, la sécurité alimentaire, l’éducation, les nouvelles technologies et l’environnement.

La seconde édition de Dakhla en 2016 avait connu la participation des célébrités politiques, notamment le président de Bosnie, des chefs d’Etats des pays du Pacifique, d’anciens chefs de gouvernement et de ministres ainsi qu’un bon nombre de parlementaires notamment d’Europe, dont ceux de France.

Le programme complet de la 3ème édition a été dévoilé lundi 28 novembre à Rabat, par Jean-Paul Carteron et Pierre-Emmanuel Quirin, respectivement fondateur et président honoraire du Forum Crans Montana.

La tenue pour la troisième fois consécutive de cet événement international dans la deuxième grande ville marocaine du Sahara Occidental, irrite profondément les dirigeants d’Alger et du Front Polisario qui courent toujours depuis quarante ans derrière le rêve chimérique de l’indépendance de cette partie du Sahara Marocain.

A chaque édition, ils n’hésitent pas à dénoncer les dirigeants de Crans Montana et mobilisent partout leurs lobbyistes en Europe et ailleurs, pour faire saborder cet important forum qui n’est pas à leur goût et remet en cause leurs thèses indépendantistes, surtout que Crans Montana est une organisation non gouvernementale suisse, dont le rayonnement et le prestige sont reconnus mondialement depuis 1986.

Lors d’une conférence de presse tenue le 28 novembre à Rabat, le président du forum, Pierre-Emmanuel Quirin, a déclaré que la ville de Dakhla est devenue «le laboratoire de l’Afrique de demain», au moment où le président honoraire Jean-Paul Carteron affirmait que «Dakhla est devenue un modèle de développement pour toute l’Afrique à travers lequel c’est le rôle du Royaume qui est mis en exergue».

La tenue du forum à Dakhla, a insisté Carteron, permet au monde entier de prendre conscience des politiques mises en œuvre au sud du Maroc, précisant que le choix de cette ville «permet de faire face à l’enfumage sur la question des territoires du Sud et de montrer qu’il n’y a pas de problèmes au sud du Maroc». «Tous ceux qui s’opposent à l’exercice démocratique appartiennent à la même famille que la Corée du Nord».

La troisième édition s’inscrit dans le prolongement des deux éditions précédentes. Encore une fois, le forum met l’Afrique à l’honneur. Il amorcera une réflexion approfondie sur l’Afrique du XXIe siècle. Ce thème générique sera décliné en plusieurs thématiques, dont les énergies renouvelables, l’industrie agroalimentaire et l’agriculture. Dans cette lignée, le président du forum a mis en exergue l’expertise marocaine développée dans ces secteurs. «Le Maroc a su développer des filières d’excellence en la matière et il a offert le partage avec les autres États du continent selon un partenariat win-win, loin de toute arrogance», pour reprendre l’expression de Pierre-Emmanuel Quirin. Les organisateurs ont souligné dans ce sens que la réflexion portera, entre autres, sur le rôle structurant du Maroc et le potentiel de la coopération Sud-Sud, avec un focus sur l’intégration des politiques volontaristes proposées par le Maroc pour les territoires du Sud.

La troisième édition fera également honneur à la femme africaine, en jetant la lumière sur leur rôle en matière de structuration des sociétés. Le forum initiera également le dialogue entre les citoyens des régions sahariennes et les acteurs de la politique et de l’économie mondiale. La conférence extraordinaire du forum sera consacrée aux petits États insulaires en développement, premières victimes des changements climatiques, comme l’a fait savoir le président du forum.

 

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