Deux nouvelles consultations sur le dossier du Sahara Occidental, devraient avoir lieu respectivement les 15 et 27 avril au Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU à New-York. Selon l’ambassadeur colombien auprès de l’ONU, Nestor Osorio, dont le pays assure la présidence tournante du CS pour le mois d’avril, la première réunion sera dédiée à l’examen du rapport de l’ONU sur le Sahara Occidental. Le rapport devrait être soumis incessamment aux quinze membres du Conseil, par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
Une seconde réunion est prévue pour le 27 courant, pour l’adoption d’une résolution portant sur le renouvellement du mandat de la MINURSO qui arrive à expiration fin avril.
Au cours des deux rencontres, les membres du CS réaffirmeront leur soutien aux efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, visant à rapprocher les positions des parties au conflit. Ils appelleront aussi l’Algérie et la Mauritanie, pays voisins et membres observateurs aux négociations sur la question du Sahara, à s’impliquer davantage dans la dynamisation des négociations directes.
Lors d’une récente visite au siège de l’ONU à New-York, le ministre marocain des Affaires étrangères, Taib Fassi Fihri avait procédé avec Ban Ki-Moon, à une évaluation du processus des négociations informelles sur le Sahara Occidental à la lumière des résultats du 6ème round tenu au début du mois de mars à Malte.
Le Secrétaire général de l’ONU avait qualifié récemment les discussions de ce dernier round de « pas en avant » dans le cadre du processus de règlement du conflit du Sahara.
Les pourparlers informels qui réunissent les délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario en présence de Christopher Ross, devraient conduire normalement à des négociations directes, mais ils continuent à buter sur une position figée du Polisario et de son principal soutien l’Algérie. Ces deux derniers continuent à s’accrocher à l’option du référendum d’autodétermination, pourtant jugée irréalisable par l’ancien envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum. Ils ont d’ailleurs, tout fait pour exiger et obtenir sa démission et son remplacement par l’actuel Christopher Ross.