Le Polisario, une entreprise marchande sous les ordres de Mohamed Abdelaziz

Les médias des Iles Canaries commencent à découvrir le vrai visage des dirigeants du Front Polisario et la dimension de leurs abus dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf.
Dans un nouvel article intitulé : « Désagrégation du Polisario » le quotidien canarien « El Dia » écrit que le Front  Polisario, qui a toujours été une marionnette entre les mains de l’Algérie, est devenu une entreprise marchande sous les ordres de son chef, Mohamed Abdelaziz ».
Dans cet article publié samedi dans sa rubrique « Criterios », le journaliste Ramon Moreno affirme que la démission « inattendue » du ministre sahraoui de la Coopération, Hajd Ahmed Berkalla, ayant suscité un grand point d’interrogation sur le plan international, est venue s’ajouter aux voix des jeunes opposants sahraouis démocrates, notamment le chanteur Najem Allal, ses fans et ses proches amis. Ces derniers, rappelle l’auteur de l’article, accusent les dirigeants du Polisario de bloquer les négociations sur l’avenir du Sahara et d’être au service de l’agenda politique de l’Algérie dans la région.

Najem Allal et ses compagnons avaient été brutalement délogés par les milices du Polisario de la tente qu’ils avaient dressée à Rabouni en guise de protestation. Affolé par le danger que représentait cette tente qui s’est transformée en un lieu de rencontres pour les jeunes opposés sahraouis, Mohamed Abdelaziz  a ordonné son démantèlement immédiat et la dispersion par la force de ses occupants à la grande consternation des populations des camps de Tindouf.
Le chanteur Najem Allal déjà très populaire dans les camps, est devenu une star de la révolution en osant critiquer ouvertement les pratiques répressives des dirigeants du Polisario et de leurs milices. Son nouvel album intitulé « Les jeunes pour le changement » a connu un grand succès, avant d’être interdit de vente par les services de sécurité du Front.
Les jeunes protestataires membres du mouvement « Jeunesse Révolutionnaire Sahraouie », ne cessent de dénoncer également le bannissement en Mauritanie de l’ancien cadre du Polisario, Mustapha Salma. Ce dernier avait été expulsé des camps pour avoir manifesté publiquement son soutien au plan marocain d’autonomie pour le Sahara. Malgré ces intimidations de tout genre, les jeunes protestataires sahraouis sont déterminés à braver tous les dangers pour affirmer leurs droits et jouir pleinement de leurs libertés d’expression et de mouvement.

 

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