Les conditions de précarité dans les camps de Tindouf inquiètent les ONG

Les conditions de milliers de Sahraouis contraints à vivre dans des conditions inhumaines dans des camps de fortune établis en plein désert algérien, inquiètent à plus d’un titre, les organisations internationales humanitaires et de défense des droits humains.
Le North American Precis Syndicate, Inc. (NAPSI, un réseau médiatique basé à New York), a fustigé le blocus imposé aux Sahraouis marocains retenus contre leur gré dans ces camps.
Dans un article intitulé « Le destin des réfugiés, une clef à la paix au Sahara », le réseau souligne qu’un mouvement séparatiste, dénommé Front Polisario, tient en otages depuis 1976, des dizaines de milliers de Sahraouis sur le sol algérien.
Ces derniers sont forcés de continuer à vivre dans ces camps, à cause du refus du Polisario de négocier un compromis avec le Maroc et de son rejet du plan d’autonomie proposé en 2007 par le Maroc pour régler définitivement le litige territorial autour du Sahara Occidental.

Même si ce plan a reçu le soutien de grandes puissances, dont les Etats-Unis  et la France et a été qualifié à maintes occasions, de «sérieux et crédible», par la communauté internationale, rappelle le NAPSI, le Polisario continue à le rejeter sans proposer d’autres alternatives crédibles et acceptables.
Pour le NAPSI, le programme d’échange de visites familiales entre le Sahara et les camps de Tindouf, piloté par le Haut Commissariat aux Réfugiés, offre une opportunité unique aux Sahraouis de Tindouf de renouer avec leurs proches et pourrait même aider les deux parties à avancer vers une solution négociée.
Vu la précarité des conditions de vie dans les camps, le réseau US relève que de plus en plus de réfugiés refusent de retourner à Tindouf au terme de leur séjour dans les provinces sud du Maroc.
Nombreux sont les observateurs qui estiment que la situation des réfugiés  sera réglée, pourvu que le Polisario décide de leur accorder la liberté de mouvement que leur garantit le droit international et de pouvoir quitter les camps et de choisir librement leur lieu de résidence.

 

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