«Polisario, l’identité d’un front» est le titre d’un nouveau documentaire filmé, lève le voile sur les origines et la face caché du Polisario, en tant que mouvement séparatiste et se pratiques inhumaines dans les camps de Tindouf.
Le nouveau documentaire du réalisateur marocain, Hassan El Bouharrouti, vient aussi éclairer l’opinion publique internationale sur la réalité du conflit artificiel autour du Sahara marocain dit Sahara Occidental et sur la justesse de la cause marocaine.
Projeté en première dimanche dernier à Dakar, le documentaire jette plus de lumière sur les origines du conflit du Sahara et donne une image réelle, témoignages à l’appui, sur les souffrances qu’endurent depuis quarante ans, les Sahraouis marocains dans les camps de Tindouf que le Polisario a transformés en une prison à ciel ouvert dans le désert algérien.
La projection du film a été suivie d’un débat autour des divers aspects abordés par son réalisateur qui est revenu sur les principales étapes historiques de ce conflit monté de toutes pièces par les anciens régimes algérien et libyen au temps où la guerre froide battait son plein.
Le documentaire retrace l’historique du Polisario, depuis sa création en tant que mouvement séparatiste à nos jours. Il nous livre une radioscopie sur l’essence de ce mouvement, son idéologie révolue, ses structures archaïques, ses appuis politiques, ses sources de financement, ses pratiques illicites et son manque de légitimité parmi les populations que le Polisario prétend représenter.
S’appuyant sur de solides et accablants témoignages et sur des faits avérés, le cinéaste marocain donne la parole aux Sahraouis ayant rallié le Maroc pour démystifier les mensonges véhiculés par les séparatistes à des fins propagandistes. Le film évoque aussi les pratiques inhumaines telles l’expatriation pour endoctrinement des enfants à bas âge à Cuba et dans d’autres lieux et les détentions arbitraires d’opposants dans des lieux secrets, sans parler du chantage aux familles qui tentent de fuir l’enfer de Tindouf.
A travers son film, El Bouharrouti tente d’attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur les exactions et les violations flagrantes des droits de l’Homme que commettent les tortionnaires du Polisario contre des civils sans défense, avec la complicité avérée du pouvoir algérien.