Narcotrafic: Un carnage évité de justesse dans les camps de Tindouf

tindouf-drogueLes camps de Tindouf ont été dans la soirée du 21 mai, le théâtre d’un violent affrontement ayant opposé deux gangs rivaux de narcotrafiquants à la daïra de «Haouza» dans le camp «Samara» à Tindouf.

Plusieurs narcotrafiquants des deux camps ont été blessés et une maison a été incendiée lors de l’accrochage entre les deux gangs rivaux. Un vrai carnage allait se produire si ce n’était l’intervention des milices armées du Polisario qui l’a évité de justesse, en s’interposant entre les narcotrafiquants des deux camps.

Les habitants du camp ont été terrorisés pendant plusieurs heures, par les gangs qui sont issus, selon les informations en provenance de Tindouf, de la fraction Ahl Aït Kacem Oubrahim des Rguibat, conduits par un baron surnommé «Mdibbzo», et de la fraction «Fokra» de la même tribu des Rguibat, travaillant pour le compte du dénommé Dahi Ould Falli.

Selon les mêmes sources, l’accrochage a éclaté suite au refus du chef du premier gang, le dénommé M’Dibbzo de payer une somme d’argent due à son rival Dahi Ould Falli. Ce dernier a facilité au profit du premier gang, la livraison d’une quantité de Chira (résine de cannabis), dissimulée dans une planque aux environs du camp « Smara », à des dealers qui devaient ensuite l’acheminer jusqu’au nord du Mali pour l’écouler.
Ce genre d’incidents, qui est souvent rapidement étouffé, est très fréquent dans les camps de Tindouf et les régions voisines, où de nombreux jeunes désœuvrés sont employés par les barons de la drogue agissant sous la couverture et la bénédiction des dirigeants du Polisario et la complicité des militaires algériens.

Les mules qui connaissent parfaitement le terrain dans le désert algérien, sont payées pour acheminer la drogue des camps de Tindouf jusqu’à la frontière Est de la Mauritanie ou le nord du Mali, pour la livrer à des narcotrafiquants locaux.

Au narcotrafic se mêle souvent l’autre trafic très rémunérateur, celui des armes, dont les groupes terroristes qui s’activent dans la bande du Sahel et dans les pays subsahariens, sont très demandeurs et les achètent au prix fort.

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