Le nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, est arrivé dimanche soir à l’aéroport de Rabat-Salé, première étape d’une tournée régionale qui le conduira à Alger, dans les camps de Tindouf et en Mauritanie, avec pour mission de relancer les négociations sur le dossier du Sahara gelées depuis 2012.
Nommé envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU en août et installé le 8 septembre dernier à New York, l’ancien président allemand est animé par la volonté de réactiver le processus de négociations qui a été initié en 2007 à Manhasset en banlieue new yorkaise, mais il resté pratiquement au point mort.
Après Rabat, l’émissaire onusien devrait s’envoler en direction d’Alger avant de se rendre les 18 et 19 octobre, dans les camps de réfugiés de Tindouf au sud-ouest algérien.
La tâche du nouvel émissaire qui succède à l’américain Christopher Ross s’annonce d’ors et déjà difficile et pleine d’embûches tant que le régime algérien continue à faire main basse sur ce vieux litige territorial en tirant à l’ombre les ficelles du jeu. Il est de notoriété que les dirigeants du Polisario ne se meuvent que sous les ordres des généraux de l’armée et des services de renseignements algériens.
D’ailleurs quelques jours seulement avant l’arrivée de Köhler dans la région, les militaires Algériens ont pris le soin de faire un ratissage dans les camps, où tous les Sahraouis frondeurs qui s’opposent diktat et aux thèses séparatistes du Front Polisario, ont été transférés dans des lieux secrets.
Citant des journalistes au service du régime Algérien, le site kabyle algérien, tamurt.info, rapporte que des avions remplis de ces opposants au Polisario et au régime Algérien, ont été évacués des camps des réfugiés de Tindouf pour les empêcher de communiquer avec l’émissaire de l’ONU lors de son passage dans les camps de Tindouf.
Selon les mêmes sources, parmi ces Sahraouis frondeurs, nombreux sont ceux souhaitent vivement rentrer chez eux au Maroc, leur mère-patrie, et fuir la misère et le diktat qui leur sont imposés dans les camps de la honte.
Ces derniers temps, des manifestations de protestation des Sahraouis contre le régime d’Alger et le Polisario ont été férocement réprimées par les soldats algériens et les milices armées du Polisario.