La relance du processus de paix de l’ONU pour le Sahara Occidental a été au centre d’un entretien mardi à Bruxelles entre la Cheffe de la diplomatie de l’Union Européenne (UE), Federica Mogherini et l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Horst Köhler.
«Mme Mogherini a souligné le soutien résolu de l’UE aux efforts renouvelés de l’ONU, dans l’esprit des récentes résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et en particulier de la dernière résolution du CSNU du 28 avril 2017, pour aider à mettre fin à ce conflit de longue date et parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements compatibles avec les principes et les objectifs de la Charte des Nations Unies», lit-on sur le site de l’UE.
La Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini estime à ce titre, que «non seulement les parties au différend tireraient profit d’un accord de paix définitif, mais que tous les pays de la région le feraient aussi bien que l’UE».
L’Union Européenne plaide depuis longtemps en faveur d’une coopération régionale accrue et serait disposée à envisager avec toutes les parties prenantes intéressées des moyens de promouvoir la coopération régionale et transfrontalière afin de renforcer le développement régional dans le pourtour de la Méditerranée.
La position de l’UE favorable à un règlement politique définitif de l’épineux dossier du Sahara Occidental, s’explique par le fait que le Maroc est considéré à Bruxelles, comme étant un grand allié fiable et un solide partenaire dans la rive sud de la Méditerranée et le Royaume chérifien est à ce titre, le seul pays du pourtour méditerranéen à avoir bénéficié en 2008 du Statut Avancé.