Le CDH sensibilisé sur les violations systématiques des droits de l’homme à Tindouf

Les graves violations des droits de l’homme que commettent les milices du Polisario à l’endroit des populations civiles dans les camps de Tindouf  ont été mises sur la table des débats devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. Plusieurs ONG ont soulevé cette question à l’occasion de la 16ème session du CDH qui se tient au Palais des Nations à Genève. Le CDH a été invité par le Comité International pour le respect et l’application de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (CIRAC) à intervenir pour mettre un terme aux violations systématiques des droits politiques et civils des populations séquestrées à Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
« Notre ONG est préoccupée par ses violations systématiques dans les camps de Tindouf et demande instamment au Conseil des droits de l’homme d’intervenir afin d’y mettre fin », a indiqué Fernando Carmelo Gadea, représentant du CIRAC.

La population retenue contre son gré dans ces camps, administrés par le front Polisario, sollicite l’intervention d’urgence de la communauté internationale pour la levée du blocus qui lui est imposé afin qu’elle puisse exercer ses droits les plus basiques, a indiqué Gadea.
Le CIRAC a également attiré l’attention du CDH sur l’instrumentalisation par les mercenaires du Polisario, de revendications purement sociales, à des fins géopolitiques et séparatistes, tel que fut le cas lors des incidents de Gdem Izik. Pour cette ONG, la situation demeure dramatique dans les camps de Tindouf, où la population est prise en otage.
De son côté, un représentant de l’Action Internationale pour la Paix et le Développement dans la Région des Grands Lacs -AIPD, est intervenue lundi en plénière, pour dénoncer les graves violations des droits de l’homme dans les zones sous contrôle du Polisario en territoire algérien.
Hamdi Cherifi a particulièrement dénoncé au nom de l’AIPD, les arrestations et détentions arbitraires, les assassinats, la violence et les abus sexuels contre les femmes et les enfants dans les zones de conflit.
Il a cité un de ces cas les plus préoccupants, celui des populations sahraouies vivant dans des camps entièrement verrouillés par les milices du Polisario.
Il a aussi fait état de la préoccupation de l’AIPD quant au déni des droits légitimes des populations sahraouies, appelant à ce que le siège qui leur est imposé soit levé pour qu’elles puissent retrouver leur dignité et leurs libertés d’expression et de mouvement.

 

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