Tindouf : Le cas désespéré des femmes et enfants inquiète les organisations humanitaires

Les conditions de vie précaires des femmes et enfants privés de leurs droits les plus élémentaires et séquestrés par les milices armées du Polisario dans les camps de Tindouf, inquiètent de plus en plus les ONG de défense des droits de l’homme.
De nouveaux appels ont été lancés en ce sens, en ce début août par des ONG marocaine et régionale. Elles invitent la communauté internationale et les instances de l’ONU de peser de tout leur poids sur la direction du Polisario et l’Algérie, en tant que pays hôte des campements, afin que ces femmes et enfants puissent recouvrer leur droit à la libre circulation. Le Réseau Libéral Africain qui organisait un atelier sur le genre, à Hammamet en Tunisie, a appelé dimanche 1er août à leur libération inconditionnelle et au respect de leurs droits légitimes.
Les recommandations adoptées lors de cette rencontre initiée par l’International Liberal, basée à Londres, dénoncent aussi les conditions dégradantes et inhumaines dans lesquelles cette catégorie de la population sahraouie est astreinte à vivre dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien.
Les participants à une autre rencontre organisée la veille à Rabat par l’association « la femme instruite », sur les souffrances de la femme sahraouie dans les campements de Lahmada, ont appelé les partis politiques marocains et la société civile à sensibiliser la communauté internationale sur les endurances des femmes séquestrées à Tindouf.

La présidente de l’association, Fadila Alaoui Mounir, a notamment brossé un tableau sur les conditions de vie difficiles des séquestrées marocaines de Tindouf, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des conventions internationales des droits de l’Homme.
Elle a fait état des mauvais traitements que fait subir la gente militaire du Polisario à la femme sahraouie dans les campements, la privant de ses droits les plus élémentaires, tels les libertés de circulation et d’expression, en plus des graves maladies dont elle souffre désespérément, telles l’anémie et la perte de sa progéniture à cause d’un taux très élevé de mortalité infantile.

 

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