Un nouveau groupe de 57 Sahraouis de Tindouf rallie la mère-patrie

Un nouveau groupe de 57 Sahraouis de Tindouf rallie la mère-patrieEvidemment les dirigeants du Polisario sont e perte de vitesse devant le mécontentement croissant des populations sahraouies retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf et surtout le ras-le-bol qui se généralise de jour en jour parmi les jeunes natifs de Lahmada. Les fuites des Sahraouis des camps de Tindouf pour rallier la mère-patrie, le Maroc, se poursuivent malgré les mesures prises pour restreindre leur mobilité en dehors des camps. D’ailleurs c’était là, le principal point de discussion inscrit à l’ordre du jour d’une récente réunion qui avait regroupé les hauts dirigeants du Polisario avec l’homme fort des renseignements militaires algériens, le général Mohamed Medine surnommé « Taoufik » et ses proches collaborateurs.

Ils ont vainement tenté de trouver les moyens de resserrer l’étau sur les populations de Tindouf pour mettre un frein aux fuites collectives des Sahraouis vers le Maroc. Mais, malgré les mesures prises, l’hémorragie continue, puisqu’en un mois seulement, deux groupes de 83 et 57 personnes, ont réussi à tromper la vigilance des patrouilles terrestres et aériennes tant du Polisario que celles de l’armée nationale algérienne, durant leur traversée du désert. Le dernier groupe à avoir foulé le sol marocain, est composé de 57 Sahraouis, dont 32 femmes et cinq enfants (âgés entre 1 et 14 ans). Ils ont réussi à rejoindre le Maroc, via le poste frontalier Guergarat, au sud de la ville de Dakhla. Un des chioukhs de l’opération d’identification faisait également partie du voyage. Il était accompagné de sa femme, de ses fils et de sa mère. Depuis le début de l’année en cours, quelques 1.312 Sahraouis ont réussi à s’échapper des camps de Tindouf pour regagner le Maroc. Victime d’idéologies mensongères orchestrées par les éléments du Polisario contre le Maroc, les milliers de Sahraouis séquestrés dans des camps en plein milieu du désert, n’ont qu’un seul rêve à savoir le moment de pouvoir quitter définitivement les maudits lieux bannis de Lahmada. Un ras-le-bol croissant prévaut dans les campements et incite surtout les jeunes natifs des camps, à vouloir fuir coute que coute ce désert chaotique où leur avenir n’est qu’un mirage et leur seul espoir d’y échapper est de rallier la mère patrie, le Maroc.

 

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