Les actes de vandalisme commis à Laâyoune et les pertes humaines enregistrées dans les rangs des forces de l’ordre marocaines au campement de Gdim Izik sont vivement dénoncés en Europe. Le député français François Grosdidier a condamné ces actes, pointant du doigt des éléments étrangers qui les auraient manipulés. « C’est à l’évidence, soutient-il, un coup mené par des gens qui ont une vieille pratique de la manipulation et de la provocation, provenant de l’Algérie, de Cuba ou de pays qui peuvent les inspirer ».
Grosdidier, habitué à se rendre dans les provinces sud du Royaume, a précisé que cet avis est largement partagé par ses collègues à l’Assemblée nationale française, notamment parmi les membres du Groupe d’Amitié parlementaire France-Maroc. Ces derniers « ont tous été choqués » par le contraste entre le caractère pacifique de l’intervention des forces de l’ordre marocaines, qui ont agi avec maîtrise et la violence inouïe de certains protestataires.
Certains occupants du camp n’étaient manifestement pas des gens dans la détresse sociale, mais des repris de justice et des terroristes prêts à tuer, a souligné le député et maire de Woippy (Est) et Vice-président du Groupe d’Amitié France-Maroc.
Le dessein de ces actes était « à la fois de compromettre les discussions (sous l’égide des Nations unies) et de faire croire à l’opinion publique internationale qu’il y a à Laâyoune, une contestation sociale majoritaire de la marocanité du Sahara Occidental. Ce coup était une réaction directe à un double phénomène. Il y a d’abord le constat que « plus le temps progresse, plus la marocanité du Sahara, qui repose déjà sur l’histoire et l’antériorité des allégeances des tribus du sud aux sultans du Maroc, s’affirme ». De surcroit, plus la dynamique marocaine profite à ces provinces, plus les Sahraouis prennent conscience qu’un Etat indépendant sur un tel territoire ne serait pas viable, explique le député Grosdidier.
Le deuxième constat c’est que l’initiative marocaine d’autonomie, déjà qualifiée de « judicieuse sur le plan international », est venue, dit-il, « offrir en droit international, une porte de sortie honorable à chacun des protagonistes ».
Grosdidier a enfin appelé au soutien du Maroc face à certains médias internationaux dont la couverture des événements de Laâyoune, n’était pas fidèle à la réalité.