La gente militaire du Polisario devrait libérer les populations sahraouies de la servitude à laquelle elles sont soumises dans les camps de Tindouf, pour leur permettre de regagner leur pays, dont elles ignorent les réalités du fait de la propagande algéro-polisarienne. C’est un appel que vient de lancer un journaliste très connu sur le paysage médiatique espagnol.
Chema Gil, journaliste et écrivain espagnol, auteur de plusieurs publications, a souligné dans le même ordre d’idées, que l’autonomie que propose le Maroc pour le règlement du conflit du Sahara Occidental, « n’est pas l’une des options, mais constitue la solution définitive ».
Ce projet, a-t-il précisé, répond pleinement aux aspirations de la grande majorité des Sahraouis qui n’aspirent qu’à regagner la mère patrie et à vivre dignement en paix.
Au passage, Chema Gil a dénoncé les flagrantes violations des droits de l’Homme commises par le Polisario à Tindouf, à l’encontre des populations séquestrées, notamment les femmes souvent victimes de viols et acculées à la procréation forcée pour accroitre les effectifs de la population. Il s’agit, a-t-il soutenu, d’une atteinte grave à la dignité humaine et à la liberté de la femme.
Chema Gil qui a visité à plusieurs reprises les camps de Tindouf, raconte que personne ne peut s’y exprimer librement, y compris à propos de la proposition marocaine d’autonomie. Il cite comme exemple, le dissident du mouvement séparatiste, Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a été arrêté, emprisonné et torturé uniquement pour avoir clamé en public, son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie.
Evoquant les informations sur la collaboration d’éléments du Polisario avec la nébuleuse terroristes Al Qaeda au Maghreb Islamique (Aqmi), Chema Gil assure que des membres et militants du Polisario travaillaient pour le compte d’organisations terroristes. Ils commettent, précise-t-il, des actes criminels dans la zone sahélo-saharienne au profit d’Aqmi, dont les membres sont impliqués dans tous types de trafics illicites et s’adonnent à l’enlèvement et à la séquestration de ressortissants occidentaux.
Il a enfin, appelé les journalistes espagnols à être plus ouverts sur les réalités du Maroc actuel, son histoire et le mouvement de changement qui s’y opère, en rompant avec les idées anciennes et les clichés stéréotypés sur le Royaume.