La société civile espagnole appelée à éviter les manipulations du Polisario

Les manipulations malintentionnées des séparatistes du front Polisario sont légion. Le Forum canario-sahraoui qui est bien au su de ces manigances, a appelé la société civile et la presse espagnole à cesser d’être manipulées par « un Polisario qui sait parfaitement que ce qui s’est produit avec les coopérants (enlevés à Tindouf) est le résultat de sa négligence ». Evidemment dans cette affaire de rapt, le Forum précise qu’«on ne peut pas non plus éluder la responsabilité de l’Algérie, étant donné que l’incident a eu lieu sur son territoire ». Les deux humanitaires espagnols Ainoha Fernández , Enrico Gonyalons et de l’Italienne, Rossella Urru, ont été mystérieusement kidnappés le 23 octobre dernier, dans le camp de Rabouni, au sud-ouest du territoire algérien, une zone hautement surveillée par les milices armées du Polisario et placée sous contrôle de l’armée algérienne. Le forum qui est une association regroupant des citoyens du Sahara marocain et des îles Canaries, a lancé un appel à la direction du Polisario l’invitant à s’occuper plutôt et « en priorité de la libération des coopérants espagnols enlevés dans les camps de Tindouf » et dont le sort est toujours méconnu, une semaine après leur enlèvement. Le forum également dénoncé, dans un communiqué rendu public lundi, le fait que « le Polisario prétend convaincre l’opinion publique sur une série de demandes concernant le Sahara Occidental, alors qu’il n’est même pas capable de contrôler son propre périmètre (camps de réfugiés de Tindouf).

Le Forum reproche également aux dirigeants du Polisario d’empêcher arbitrairement l’accès aux camps de réfugiés à Tindouf, des employés des agences spécialisées de l’Onu comme le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (ACNUR) qui souhaitent s’y rendre pour évaluer la situation des droits de l’Homme et recenser les populations sahraouies en vue de mieux canaliser les aides humanitaires qui leur sont destinées. Ces agences ne sont pas les seules à se plaindre des restrictions et entraves qui leurs sont imposées par le Polisario et les autorités du pays d’accueil. De nombreuses associations et ONG humanitaires ou de défense des droits de l’homme ainsi que des journalistes peinent à arracher une autorisation des autorités d’Alger pour se rendre et circuler librement dans les camps de Tindouf. Un blocus systématique est imposé depuis 35 ans à ces camps, où rien ne peut entrer ou sortir sans l’aval du Polisario et des services sécuritaires algériens.

 

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