Sit-in à Rabat en solidarité avec les artistes persécutés dans les camps de Tindouf

Les persécutions dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf ne laissent personne indifférents. Un sit-in est prévu pour ce vendredi 28 octobre devant le siège de la délégation du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) à Rabat, en guise de solidarité avec les artistes sahraouis qui sont l’objet ces derniers d’une oppression manifeste pour leurs opinions qui ne vont pas de pair avec les thèses des séparatistes du Polisario.
L’Organisation marocaine pour la citoyenneté et la défense de l’intégrité territoriale, qui a pris cette initiative, a appelé ses militants ainsi que les instances représentatives des artistes et les organisations de la société civiles et de défense des droits de l’Homme, à participer massivement à cette manifestation.
Au cours du sit-in, organisé en coordination avec l’Association internationale de défense des artistes sahraouis, les manifestants devraient remettre aux responsables du HCR, une pétition demandant la levée du blocus imposé par la direction du Polisario et ses milices armées, à la création intellectuelle et artistique dans les camps de Tindouf.

Cette pétition sera signée par des acteurs du monde de l’art et de la politique et du tissu associatif qui se déclarent solidaires avec l’artiste sahraoui Najem Allal Eddaf. Celui-ci observe un sit-in ouvert devant le siège du HCR dans le camp de Rabouni pour dénoncer la persécution et les intimidations qu’il endure, depuis la sortie de son dernier album en août dernier, qui se présente sous forme d’un réquisitoire sans ambages des pratiques inhumaines dont sont victimes les habitants des camps de Tindouf.
Une copie de la pétition sera adressée directement par les organisateurs du sit-in de Rabat, au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, au directeur exécutif de l’Organisation humanitaire, Human Rights Watch et au Haut Commissaire aux réfugiés, pour les exhorter à faire pression sur le Polisario, afin qu’il cesse ses pratiques répressives dans les camps de Tindouf, visant particulièrement l’élite des artistes et des intellectuels opposés au séparatisme. Ce qui aggrave davantage les pratiques répressives des forces sécuritaires du Polisario à l’encontre des populations civiles, affirment des sahraouis de Tindouf, c’est le black-out total imposé aux camps, où l’accès des journalistes et des humanitaires étrangers est strictement canalisé. Il suffit de surfer sur le Net pour en avoir le cœur net.

 

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