Sahara Occidental : Pas de progrès mais le Maroc optimiste quant à l’avenir

Le nouveau round des pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario sur l’avenir du Sahara occidental, n’a apporté aucun progrès sur le fond du problème. C’est l’émissaire de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross qui l’a affirmé mardi au terme du 9ème round tenus du 11 au 13 mars, à Manhasset, dans la banlieue de New York.
Les délégations présentes, a expliqué Ross dans un communiqué, ont pu néanmoins discuter les questions du déminage, des ressources naturelles et de l’évaluation des mesures de confiance.
Pour le problème de fond, à savoir le règlement du conflit opposant le Maroc au Front Polisario soutenu par l’Algérie, Christopher Ross a assuré comme avant, que chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir.

Côté nouveauté, Ross a annoncé son intention d’effectuer à la mi-mai, une tournée dans la région, au cours de laquelle il compte visiter officiellement pour la première fois, les provinces sud du Royaume. Il a de même, annoncé que les deux prochains rounds auront lieu en juin en Europe et en juillet dans un lieu à définir.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Eddine El Othmani a été un peu plus prolixe que Ross, en réaffirmant devant les journalistes présents à Manhasset, que le Maroc est mu par une « forte volonté » de contribuer de manière effective à une solution novatrice du contentieux l’opposant au Polisario.
« Je souhaite réitérer ici que le Maroc est attaché à trouver une solution novatrice qui aille au-delà des solutions classiques », a déclaré en substance, El Othmani lors d’un point de presse tenu mardi à l’issue du 9ème round de pourparlers informels sur le Sahara.
N’empêche qu’à la date d’aujourd’hui, les négociations informelles, malgré la tenue d’une série de neuf rounds, n’ont pas permis aux parties concernées d’avancer concrètement vers un règlement définitif en dépit des efforts affichés par le Conseil de sécurité de l’ONU, de parvenir à une solution mutuellement acceptable. Mais, chacune des deux parties continue à camper sur sa position. Ce qui n’a pas empêché, pour autant, El Othmani d’afficher son optimisme «quant à l’avenir.  Les mutations régionales positives, soutient-il, exigent de toutes les parties de changer leur perception classique et de procéder selon une approche novatrice, ce à quoi le Maroc s’attèle.

 

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