Pourquoi les crimes et abus du Polisario restent-ils impunis ?

Une association sahraouie exige l’ouverture d’urgence d’une enquête internationale dans les camps de Tindouf pour identifier les auteurs des crimes et des abus dont sont victimes les sahraouis marocains.
Le Forum sahraoui de lutte contre la torture et le racisme qui déplore l’impunité dont jouissent les tortionnaires du Polisario, a exhorté la communauté internationale à faire pression sur les autorités algériennes et la direction du Polisario pour les obliger à mettre fin aux crimes commis à Tindouf, sur le sol algérien et poursuivre en justice les auteurs de ces abus.

Dans un communiqué publié lundi à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme, le Forum sahraoui a appelé le secrétaire général de l’ONU, les organisations éprises de paix et les défenseurs des droits de l’Homme à ouvrir une enquête sur la tragédie vécue par les séquestrés des camps de Tindouf, particulièrement les personnes âgées, les femmes et les enfants. Ces derniers sont spécialement ciblés par les abus et dépassements contraires aux religions, aux conventions internationales et aux usages, indique la même source.
Les tortionnaires du Polisario commettent, depuis 37 ans, et dans l’impunité totale, « les crimes les plus abjects et les plus inimaginables », soutiennent les membres du Forum. Le blocus imposé aux populations des camps, ajoute l’association sahraouie, a pour conséquences le déchirement familial, le transfèrement des enfants vers d’autres pays dans le sinistre dessein d’exercer des pressions sur leurs parents, et les obliger à rester dans les camps, dans l’attente du retour de leurs enfants des centres d’endoctrinement de Cuba ou d’ailleurs.
Tout au long de cette période, conclut le communiqué, la bande du Polisario a perpétré impunément ses crimes odieux, tout en excellant dans l’art de la torture, le trafic lucratif de l’immigration clandestine et l’enrôlement des enfants dans  les milices armées des organisations terroristes dans le nord du Mali, les privant ainsi de leur droit à l’éducation.
Pour preuve de ces atrocités et des autres formes de violations des droits humains dans les camps de Tindouf, de nombreux Sahraouis profitent des opérations d’échange de visites familiales pilotées par le Haut Commissariat aux Réfugiés, pour quitter définitivement ces camps de la honte et rejoindre les leurs dans les provinces sud du Maroc.
Tout récemment, sept membres de la tribu de Rguibat-Souaed, appartenant à six familles parmi les bénéficiaires de l’opération d’échange de visites familiales, ont saisi cette opportunité inédite pour s’installer définitivement au Maroc, leur mère patrie, au lieu de retourner à l’enfer qu’ils ont vécu à Tindouf.

 

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