L’Algérie a du mal à dissimuler les dérives du Polisario

Le pouvoir algérien a de plus en plus du mal à dissimuler les violations et les dérives des pontes du Polisario, dont les liens avérés avec les groupes terroristes dans le Sahel. 
Longtemps dénoncés par les médias, les think tanks et d’autres organismes spécialisés, les liens du mouvement séparatiste sahraoui, domicilié à Tindouf sur le sol algérien, ne relèvent plus du secret d’État ou du secret-défense, en dépit de toute la volonté des services secrets algériens et à leur tête le fameux DRS (renseignements militaires).
Un journal italien à grand tirage vient de mettre à nu les liens avérés du Polisario avec les organisations terroristes (Aqmi, Ansar Eddine et Mujao) qui se meuvent dans la bande du Sahel.

Le journal «Il Foglio» rapporte dans l’une de ses dernières édition, que pas moins de 650 jeunes sahraouis des camps de Tindouf enrôlés par ces groupes terroristes, seraient impliqués dans des opérations d’enlèvement de ressortissants occidentaux ainsi que dans le trafic de drogue et d’armes.
Citant une source d’intelligence arabe, le journal italien affirme qu’une vingtaine de ces éléments seraient membres de la «katiba» ayant liquidé à sang froid les deux journalistes français de RFI, le 4 novembre dernier, près de Kidal au nord du Mali. D’autres fugitifs des camps de Tindouf auraient rejoint selon « Il Foglio », les rangs de l’organisation terroriste que dirige l’émir algérien Mokhtar Bel Mokhtar.
L’auteur de l’article fait état à ce propos, de la persistance de querelles internes dans les camps de Tindouf, où « la situation en détérioration, a atteint des limites insupportables sous la gestion corrompue et dictatoriale de Mohamed Abdelaziz».
Ce sont ces conditions de précarité et de répression permanentes, ajoute le journal, qui ont balisé le terrain aux recruteurs d’Aqmi et du Mujao pour enrôler par centaines, de jeunes sahraouis désespérés et totalement déprimés.
Le journal a choisi de publier son article à la veille de la tenue les 15 et 16 novembre à Rome, d’une conférence de «soutien au Polisario», pour  rappeler aux Italiens que ce sont des Sahraouis de Tindouf  qui avaient participé directement à l’enlèvement de Rossella Urru le 23 octobre 2010 à Tindouf, et du rapt de Maria Sandra Mariani, le 2 février de 2011au sud de l’Algérie.
Ces fait sont aggravés un peu plus, déplore l’auteur de l’article, par la décision du gouvernement algérien d’affecter 750 millions de dollars au financement des campagnes médiatiques, des conférences internationales et d’autres initiatives pour soutenir les thèses des séparatistes du Polisario aux dépens des intérêts légitimes du voisin marocain.

 

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