Des voix s’élèvent à l’intérieur même de l’Algérie pour dénoncer la haineuse campagne minutieusement orchestrée par des pontes du pouvoir algérien contre le Maroc, visant l’amputation du Sahara Occidental de son territoire national.
« La campagne fallacieusement » initiée en Algérie sur la question du Sahara s’est soldée par « un retentissant échec », a assuré ce samedi, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD-opposition), qui dénonce toutes « les attaques » des dirigeants d’Alger contre les pays voisins.
« La campagne fallacieusement initiée par le chef de l’Etat au profit du Sahara (dit) occidental s’est soldée par un retentissant échec, dont les premières victimes sont les Sahraouis eux-mêmes », a souligné le parti dans un communiqué.
« Les attaques lancées contre des pays voisins par un affidé du cercle présidentiel, au moment où le chef de l’Etat tentait une correction de son invective, atteste de l’opacité d’un fonctionnement des institutions qui n’épargne pas la sphère diplomatique », fait observer la même source.
De son côté, un ex-député du RCD, Nordine Ait Hamouda, a expliqué que la dernière crise avec le Maroc est « une diversion de ceux qui veulent privatiser le pouvoir algérien ».
Le pays est devenu « otage d’une secte qui peut aller jusqu’à nous entraîner dans une guerre avec le Maroc, pour faire diversion sur une scandaleuse privatisation de l’Etat », prévient le fils du colonel Amirouche, l’un des héros de la guerre de libération en Algérie.
Autant de témoignages qui ne sont certes pas du tout du goût de l’équipe dirigeante en Algérie, mais qui ont le mérite et le courage d’appeler les choses par leur nom sans tourner autour du pot.
Il est de notoriété que le conflit autour du Sahara marocain a été crée de toute pièce au début des années 70 par le régime algérien du défunt président Houari Boumediene en connivence et avec l’aide matérielle, militaire et financière du défunt colonel libyen Mouammar Kadhafi.
C’est de cette manœuvre qui remonte à l’poque de la guerre froide, qu’est né à Tindouf sur le sol algérien, le front Polisario, le mouvement séparatiste sahraoui qui ne doit sa survie qu’au parrainage du régime algérien.