Comment les pontes du Polisario se sont alliés aux groupes terroristes et aux réseaux du narcotrafic qui sévissent dans la vaste région sahélo-saharienne ? C’est le grand mystère qu’un chercheur argentin a tenté de dévoiler dans un livre publié tout récemment.
Dans cet ouvrage intitulé « Geopolitica del Sahara-Sahel » (Géopolitique du Sahara et du Sahel) et édité par Dosyuna Ediciones Argentinas, Adalberto Carlos Agozino se veut catégorique quand à la collusion du Polisario avec les groupes terroristes notamment d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui sévissent au Sahel et en Afrique subsaharienne.
Citant des sources d’informations crédibles, dont l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), l’auteur du livre écrit que les dirigeants et miliciens du Polisario sont aussi en connivence avec des organisations criminelles dédiées au trafic de drogues dures en provenance d’Amérique Latine.
Le livre d’Agozino présenté dernièrement à Buenos Aires, parle aussi de preuves tangibles sur l’implication du Polisario dans le rapt d’étrangers qui sont ensuite livrés moyennant argent, aux groupes terroristes qui négocient leur libération en échange de fortes rançons.
Il cite à ce titre, l’implication de l’ex-dirigeant du Polisario, Omar Ould Sid Ahmed Ould Hamma, alias Omar Sahraoui, dans l’enlèvement en novembre 2009, de trois activistes occidentaux dans les camps de Tindouf, et qu’il avait livré aux hommes de Mokhtar Belmokhtar, chef d’AQMI.
Le chercheur argentin rappelle aussi dans son ouvrage, la participation en 2011, de centaines de mercenaires du Polisario à la guerre Libyenne aux côtés des troupes de Mouammar Kadhafi, ainsi que les attentats terroristes commis par les séparatistes entre 1975 et 1986 contre une soixantaine de chalutiers espagnols ayant fait 289 morts parmi les marins-pêcheurs aux larges des Iles Canaries.
Ces révélations accablantes qui ont été déjà relayées par de nombreux think tanks, ne font que confirmer les liens suspects et dangereux des dirigeants séparatistes sahraouis malgré tous les efforts consentis par les généraux algériens pour tenter de les dissimuler.