Le Chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz et sa vieille garde seraient très contrariés par de nouvelles révélations relayées ces derniers jours, par les médias électroniques et sur les réseaux sociaux.
Le corps d’un élément armé du Polisario a été découvert et identifié par l’armée malienne à la suite d’une embuscade tendue au nord du Mali, à une milice de Jound Al Khilafa, l’antenne de l’organisation terroriste Daech très active en Algérie et au nord du Mali, révèle une source militaire malienne.
Il s’agit, selon la même source, pièce d’identité à l’appui, du dénommé Ahmed Saïd Salem Ahmed, qui a rejoint le 17 septembre 2002 sous le matricule 2186, la soi-disant «armée» du Polisario, avant de déserter pour rejoindre le nord malien.
Par ailleurs, le site «Futurosahraoui», support médiatique de l’organisation de la jeunesse du Polisario, a fait état des vidéos circulant actuellement dans les mosquées à Tindouf qui font l’apologie de l’Etat Islamique et de Daech et vantent la décapitation des otages et des prisonniers occidentaux par les djihadistes.
Autant de révélations de taille qui viennent confirmer les alertes déjà lancées par des Think tanks et instituts d’études stratégiques, quand à la connexion avérée du Polisario avec des groupes terroristes en Algérie, au Mali et dans d’autres pays du Sahel.
Selon des sources sahraouies concordantes, l’organisation d’Abou Bakr Al Baghdadi, compte déjà un bon nombre d’adeptes dans les camps de Tindouf.
L’autre sujet qui inquiète la direction du Polisario serait la rumeur circulant actuellement autour la création en cours d’une Coordination contre le racisme et la ségrégation par des cadres du Polisario et des habitants des camps issus de la tribu Tekna. Les Teknaouis veulent ainsi mettre un terme à leur marginalisation par rapport aux autres tribus et notamment celle des R’Guibat qui est majoritaire dans les camps et souvent privilégiée par la direction.
Cette initiative a suscité un vif ressentiment chez Mohamed Abdelaziz et les pontes du Polisario issus de la tribu des R’Guibat qui craignent que les autres tribus n’emboîtent le pas aux Teknaouis ce qui risque à leurs yeux, de déstabiliser sérieusement l’ordre établi dans les camps.
Mais, les Teknaouis semblent déterminés à aller de l’avant dans leur projet et compteraient même entreprendre d’autres démarches plus osées, quitte à entrer en confrontation directe avec les caciques R’Guibis du Polisario.