Le Polisario, ses parrains algériens et leurs lobbyistes au Parlement européen (PE) ont échoué à faire passer les amendements qu’ils espéraient introduire dans le rapport annuel européen sur les droits de l’homme dans le monde.
En adoptant jeudi à Strasbourg, à une majorité écrasante de 390 voix contre 155, son rapport sans les amendements des eurodéputés pro-Polisario, le Parlement européen a infligé une cinglante défaite aux adversaires du Maroc.
Dans le passage consacré au Royaume dans son rapport annuel sur les Droits de l’Homme, le Parlement européen a non seulement rejeté en bloc les amendements hostiles aux intérêts du Maroc, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale, mais il a salué les louables efforts déployés partout dans le Royaume en matière de contrôle et de promotion des droits de l’homme.
De même, c’est la première fois que l’institution législative de Strasbourg, ne mentionne pas textuellement dans son rapport annuel, les provinces du Sud dites Sahara Occidental, bien qu’un des amendements soumis par des eurodéputés anti-marocain, plaide pour l’élargissement du mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental .
Les eurodéputés pro-Polisaro conduits par l’Allemand, Nobert Neuser et la Portugaise, Ana Gomez, « se sont vus rejeter leur amendement sur l’élargissement de la MINURSO aux Droits de l’Homme », a assuré le co-président de la Commission parlementaire mixte UE/Maroc (CPM), Abderrahim Atmoun à l’issue de l’adoption du rapport annuel présenté par le rapporteur et eurodéputé socialiste, l’Italien Pier Antonio Panzeri.
« C’est une grande victoire pour le Maroc au Parlement européen », a-t-il déclaré précisant qu’à travers ce vote, « les élus européens ont exprimé leur soutien au Maroc dans ses efforts de consolidation des Droits de l’Homme », a-t-il conclu.
La mobilisation des eurodéputés amis du Maroc, ainsi que des membres de la CPM , a ainsi porté ses fruits en faisant avorter les manœuvres des parties hostiles au Maroc. Ces lobbyistes au service des causes perdues du Polisario et de ses parrains algériens, ont déjà essyué d’autres échecs au niveau des commissions parlementaires du PE, dans leurs tentatives d’introduire des amendements dans les projets de résolutions relatives aux droits de l’homme et à la démocratie au Maroc et dans sa zone sud.
Connaissant à fond la genèse et l’historique du conflit du Sahara Occidental opposant le Maroc et l’Algérie par Polisario interposé, les institutions de l’Union européenne et notamment son parlement sont loin de se laisser berner par les parties hostiles au Maroc au détriment des intérêts stratégiques euro-marocains.