Le Polisario multiplie ces derniers temps, les actes de provocation à l’égard du Maroc, à l’heure où l’ONU et Washington tentent de convaincre les partis au conflit de retourner à la table des négociations pour le règlement du conflit du Sahara Occidental.
Le Front Polisario semble privilégier, à l’instigation des généraux algériens, la voie de l’escalade en brandissant la menace du retour aux armes, à l’approche d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, prévue en avril pour le réexamen de ce dossier.
La Maison Blanche est préoccupée pour la stabilité dans la région en raison des menaces terroristes croissantes qui planent sur cette partie du continent africain. Les Etats-Unis sont préoccupés par le risque de déstabilisation de toute la région du Maghreb arabe en raison des combats armés qui font rage en Libye, où les armes de guerre circulent librement depuis la chute du régime Kadhafi.
Les risques de déstabilisation sont aggravés de l’avis du Pentagone, par la présence sur le sol libyen, de groupes terroristes armés proches de l’Etat islamique et de Daech et qui seraient tentés d’étendre leurs activités aux autres pays d’Afrique du Nord pour les déstabiliser.
C’est dans ce contexte que la diplomatie américaine s’active à réactiver les négociations de paix entre le Maroc et le Polisario, omettant néanmoins, d’associer à sa démarche, l’Algérie qui est partie-prenante dans le conflit du Sahara Occidental.
Pour faire pression sur l’ONU et son Conseil de sécurité, le Polisario a adopté ces dernières semaines, le ton de la provocation et de l’escalade.
Selon des sources concordantes, l’indéboulonnable chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz aurait même, mobilisé ses milices armées près de la zone tampon mitoyenne du mur de sécurité séparant les zones sud des territoires marocain et algérien.
Les troupes du Polisario placées en alerte générale, sont soumises quotidiennement à des exercices militaires observés de loin part les soldats marocains affectés au long du mur de sécurité.
Ayant perdu tout espoir de remporter la moindre bataille sur le champ diplomatique, les dirigeants du Polisario, témoigne un vieux dissident sahraoui joint par téléphone depuis Rabouni, n’ont plus d’autres choix que de recourir à ces démonstrations de force au caractère provocateur, ne serait-ce que pour faire acte de présence et calmer les esprits des réfugiés qui commencent à s’agiter dans les camps de Tindouf.