Les violations des droits de l’Homme et les crimes contre l’Humanité, commis pendant 41 ans par le Polisario contre les populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, demeurent impunis, affirme l’expert péruvien en relations internationales, Christian Ramirez Espinoza, appelant la communauté internationale à réagir face à ces drames humanitaires.
Dans une tribune publiée dans le dernier numéro de l’hebdomadaire péruvien « Justo Medio » sous le titre « les crimes du Polisario: non à l’impunité », Ramirez Espinoza rappelle que durant les quatre dernières décennies, «le Polisario a excellé dans les pratiques d’intimidation et de violation des droits fondamentaux des populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf « .
Le chef de Front séparatiste, Bahim Ghali, continue à fuir la justice espagnole qui l’accuse de « crimes contre l’Humanité, de torture, d’extermination et de rapt », relève l’expert et journaliste péruvien, ajoutant que le tortionnaire de Tindouf doit aussi répondre des accusations de viol, d’enlèvement et d’assassinat.
Et l’expert péruvien de rappeler que sous les ordres de Brahim Ghali, les milices armées du Polisario avaient exécuté des opérations terroristes dans les années 80, attaqué des bateaux de pêche espagnols et tué leurs occupants.
Le chef du Polisario et ancien soi-disant ministre de la défense, est aussi accusé d’être derrière la disparition et l’arrestation illégale de ressortissants espagnols d’origine sahraouie notamment des jeunes femmes adoptées par des familles espagnoles, pendant des décennies, poursuit l’auteur de l’article.
Dans son article, Ramirez Espinoza dénonce enfin, le détournement systématique et à grande échelle par les dirigeants du Polisario des aides humanitaires destinées aux populations démunies des camps de Tindouf, pour se bâtir des fortunes et garnir leurs comptes bancaires à l’étranger notamment dans les Iles Canaries et en Espagne.