Lorsque venant du nord, on pénètre au Sahara, on est surpris dès l’abord par la liberté dont y jouissent les femmes, qui sont pudiquement voilées de la tête aux pieds dans un long et fin voile, mais leur visage reste découvert, on les voit circuler librement et converser sans fausse honte avec les hommes fussent-ils étrangers. La vie nomade, la vie de pasteurs sahariens, basée sur la transhumance, les déplacements souvent longs et périlleux ont, et durant des années, modelé la mentalité de la femme sahraouie et ont en fait une femme capable. Au moment de la récupération du Sahara par le Maroc, la femme sahraouie était déjà prédisposée à jouer son rôle en s’adaptant à sa mutation dans la nouvelle société avec des changements définitivement irrévocables, changements structurels beaucoup plus intenses que ceux qu’on rencontre chez les hommes.La région du Sahara a bénéficié d’une discrimination positive qui s’explique par la volonté de l’Etat marocain de compenser positivement l’état de dénuement dans lequel les populations sahraouies se trouvaient durant la colonisation espagnole. Les hommes et les femmes n’ont pu bénéficier d’une scolarisation à l’âge normal. Un vaste programme de lutte contre l’analphabétisme, l’éducation et le développement humain dans les domaines de la vie économique et sociale furent engagés à tous les niveaux et dans l’ensemble du territoire. Le Sahara connaît depuis une révolution silencieuse et à l’instar de son égal l’homme, la femme sahraouie s’implique dans le concert d’une société qui mute vite et bien et au sein de laquelle elle bénéficie de tous les droits couronnés par un code de la famille plus libérale et dont la rédaction à mobiliser toutes les composantes de la société. Il est considéré par l’ONG Global Rights comme l’un des plus progressiste dans le monde musulman, signe du constat progrès des droits de la femme marocaine.
Sur le plan politique et social, la femme sahraouie s’active dans toutes les instances elle est parlementaire, conseillère municipale, enseignante, médecin, dirigeante de société et d’ONG, mais malgré toutes cette évolution, la femme sahraouie souffre du déchirement et de la fracture de séparation. Dans les camps de Tindouf en Algérie et devant le silence de la communauté internationale, les femmes sont victimes des pires violations graves et systématiques des droits humains, viols, sévices, esclavage et exploitation.
Il est juridiquement et politiquement aberrant de considérer les sahraouis détenus à Tindouf comme des réfugiés. L’article 1er A2 de la convention de Genève du 28 juillet 1951 défini d’une façon générale et universelle le réfugié comme la personne qui « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner ».
Les mesures garantissant le non-refoulement, la non expulsion et dans le cas des sahraouis séquestrés, la non-libération concernent « ceux dont la vie ou la liberté pourraient être mises en jeu » ce qui est exactement le contraire dans le cas des otages sahraouis, car tous ceux qui ont eu la possibilité de fuir les camps, que ce soit des civils ou des militaires, femmes et hommes, jouissent actuellement et pleinement de leur citoyenneté au Sahara sous souveraineté marocaine et bénéficient de tous leurs droits civiques, politiques, économiques et sociaux, assument de grandes responsabilités au sein des rouages de l’administration marocaine et participent en tant que militants marocains à la campagne contre le Polisario.
Il est bien vain d’envisager l’avenir de la femme sahraouie dans l’état actuel de la séparation. Car le Sahara, demain autonome sous la souveraineté marocaine aura besoin de toutes ses femmes pour participer à l’œuvre de développement, de démocratie et de prospérité. Il est douloureux aujourd’hui de constater que la famille sahraouie se trouve malgré elle amputée d’une partie de ses membres et pendant que ses femmes au Sahara décolonisé s’activent en liberté, l’autre partie séquestrée en cries en pleures et en arguments de victimes attendent leur libération : Deux destins.
Il est juridiquement et politiquement aberrant de considérer les sahraouis détenus à Tindouf comme des réfugiés. L’article 1er A2 de la convention de Genève du 28 juillet 1951 défini d’une façon générale et universelle le réfugié comme la personne qui « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner ».
Les mesures garantissant le non-refoulement, la non expulsion et dans le cas des sahraouis séquestrés, la non-libération concernent « ceux dont la vie ou la liberté pourraient être mises en jeu » ce qui est exactement le contraire dans le cas des otages sahraouis, car tous ceux qui ont eu la possibilité de fuir les camps, que ce soit des civils ou des militaires, femmes et hommes, jouissent actuellement et pleinement de leur citoyenneté au Sahara sous souveraineté marocaine et bénéficient de tous leurs droits civiques, politiques, économiques et sociaux, assument de grandes responsabilités au sein des rouages de l’administration marocaine et participent en tant que militants marocains à la campagne contre le Polisario.
Il est bien vain d’envisager l’avenir de la femme sahraouie dans l’état actuel de la séparation. Car le Sahara, demain autonome sous la souveraineté marocaine aura besoin de toutes ses femmes pour participer à l’œuvre de développement, de démocratie et de prospérité. Il est douloureux aujourd’hui de constater que la famille sahraouie se trouve malgré elle amputée d’une partie de ses membres et pendant que ses femmes au Sahara décolonisé s’activent en liberté, l’autre partie séquestrée en cries en pleures et en arguments de victimes attendent leur libération : Deux destins.