La tribu d’Ouled Dlim se révolte contre les abus dans les camps de Tindouf

La situation est devenue explosive dans les camps de Tindouf, en raison des abus et arrestations notifiés après la tenue début du mois courant d’un festival suivi d’un soulèvement le 20 mai.
Des chioukhs, des notables, des élus et d’autres sensibilités de la tribu Ouled Dlim ont dénoncé vigoureusement la récente campagne d’arrestations, d’intimidation, des courses poursuites et de violations graves des droits de l’homme orchestrées par les tortionnaires du Polisario contre leurs frères dans les camps de Tindouf. C’était à l’occasion d’une rencontre organisée dimanche 22 mai à Dakhla, une des provinces sud du Royaume.
Les participants ont également dénoncés les abus dont sont victimes particulièrement les personnes issues de la tribu Ouled Dlim et d’autres tribus sahraouies dans les camps de Tindouf, à la suite de leur soulèvement et de leurs protestations contre les harcèlements et détentions abusifs.
La responsabilité de ces abus et dépassements, commis en violation des chartes et conventions internationales, incombe en premier chef au gouvernement algérien, dont le pays abrite les camps de Tindouf, soutiennent les participants.
Ils ont en outre, appelé à une intervention urgente du Secrétaire général de l’ONU, du conseil de sécurité, des organisations gouvernementales et non gouvernementales de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale, pour la protection des droits légitimes et des libertés des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf.

Ils réclament aussi la libération immédiate et inconditionnelle des détenus sahraouis incarcérés à la suite du soulèvement du 20 mai.
Ils ont également insisté sur l’introduction de la question de protection des droits et libertés des sahraouis dans les camps de Tindouf, au menu des pourparlers informels sur le Sahara, dont le 7ème round est prévu pour début juin à Manhasset, près de New-York.
Les chioukhs, notables et élus de la tribu Ouled Dlim ont enfin exhorté la communauté internationale à faire pression sur l’ONU, «en vue d’imposer l’autonomie sous souveraineté marocaine en tant que solution unique à même de garantir la sécurité, la stabilité et le développement de la région et de contribuer à l’édification d’un Maghreb arabe uni et solidaire ». En attendant, les tortionnaires du Polisario vont continuer à régner sans partage et à commettre leurs forfaitures dans l’impunité quasi-totale.

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