Le Polisario et sa politique du pire dans les camps de Tindouf

L’absence de la justice et le vide juridique crée par le Polisario en complicité avec le pouvoir algérien dans les camps de Tindouf ont laissé le champ libre à la politique du pire, à la torture démesurée et aux disparitions forcées. C’est le constat d’une avocate américaine, Me Leah Farish qui affirme que la détérioration des conditions de vie dans ces camps qui se distinguent par des pratiques esclavagistes, a permis à l’idéologie extrémiste de prendre pied, et transformé les populations de réfugiés sahraouies en un réservoir de recrutement pour les émirs d’Al-Qaïda et de ses franchises dans la région.
Dans les camps de Tindouf, assure-t-elle dans un éditorial publié dans « Impunity Watch Law Journal » qu’édite l’université US de Syracuse, la justice s’existe pratiquement pas, laissant le champ libre « à des disparitions forcées, à la torture et à la séparation des familles ».

Dans son analyse, Me Leah Farish abord également la question de l’éducation des enfants, le maillon faible de cette population que les dirigeants du mouvement séparatiste n’hésitent pas à utiliser comme monnaie de change pour maintenir sur place les familles qui souhaitent quitter cet enfer pour regagner leur mère-patrie, le Maroc.
L’enseignement dans les camps de Tindouf, a été « dévoyé de ses nobles desseins pour devenir un outil de propagande dont le seul but est d’inculquer à des enfants innocents la haine du Maroc et de l’Amérique », s’indigne l’auteur de l’éditorial, qui pointe du doigt la mise en place par les dirigeants des séparatistes d’un système répressif qui élève la pensée unique en doctrine de gouvernance.
« Des milliers d’enfants, précise-t-elle, ont été envoyés, à leurs corps défendant, dans des camps de conditionnement idéologique à Cuba, en Algérie et en Libye, alors que la progéniture de la caste dirigeante du Polisario prend, elle, le chemin des écoles et universités européennes ».
Cette situation, explique-t-elle, a eu pour effet de « saper le moral des populations » dont le seul rêve et de rejoindre le Maroc, et s’extraire à des conditions de vie abjectes, rendues plus insupportables à cause du détournement systématique de l’aide humanitaire écoulée sur les marchés noirs en Mauritanie, en Algérie et ailleurs.
Pour faire face aux revendications des populations désarmées qui décrient de plus en plus de telles injustices, les milices du Polisario opposent « une discipline péremptoire et cruelle ».
Leah Farish note, par ailleurs, que les populations de Tindouf sont illégalement parquées dans les camps par le pouvoir algérien au mépris du droit international. Pis encore, relève-t-elle, les autorités d’Alger ne permettent pas à ces mêmes populations d’avoir des documents d’identification, les prive de la liberté de mouvement et du permis de travail en violation des chapitres II et III de la Convention de Genève et du Protocol de 1967. Autant de violations des droits fondamentaux d’une population sans défense qui sont constamment dénoncées par des ONG internationales dans les cinq continents.

 

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