Les jeunes sahraouis dénoncent les dérapages du Polisario devant le HCR

Après avoir été réprimée dernièrement à Rabouni, par les milices armées du Polissario, les jeunes sahraouis ont changé d’adresse pour aller observer un sit-in, devant le siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), aux abords des camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie. Les jeunes mécontents sahraouis sont allés dénoncer devant l’agence onusienne, les dérapages enregistrés dans ces camps de Tindouf.
Les protestataire ont remis aux responsables du HCR, un lettre de protestation dans laquelle ils appellent la communauté internationale à prendre acte des dépassements et exactions dont sont victimes les populations des camps de Tindouf. Parmi les récriminations dont se plaignent les sahraouis : la torture, l’esclavagisme, le népotisme, la corruption et la poursuite en justice des innocents en plus de l’enrichissement des dirigeants inamovibles du Polisario au dépens des populations séquestrées à travers les aides humanitaires étrangères.

Dans cet appel, le groupe de jeunes protestataires accuse aussi le pouvoir algérien de connivence avec le Polisario qui « ne tient compte que de ses intérêts et de ceux qu’il sert ». Ils ont ainsi lancé un appel de détresse pour que soient levées l’injustice et l’iniquité sur les populations des camps de Tindouf.
Les jeunes sahraouis ont fait endosser la responsabilité de leur sécurité et celle des leurs à toutes les organisations gouvernementales et les ONG et à leur tête l’Organisation des Nations Unies et le HCR, soulignant que leur sit-in à Rabouni, aux environs de Tindouf, se poursuivra jusqu’à la réalisation de leurs revendications légitimes.
La gente militaire du Polisario persévère dans ses agissements dans le sillage des scandales récurrents ayant établi l’implication avérée de ses mercenaires dans le trafic des êtres humains et le narcotrafic dans la région du Sahel et leur complicité avec les organisations terroristes armées, qui menacent la sécurité et la stabilité dans toute la région et en particulier dans les villes du Sahara Occidental sous souveraineté marocaine.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*