Les supercheries du Polisario telles que révélées par l’un de ses anciens dirigeants

Les manipulations, les fourberies et la propagande sont le pain quotidien dont se nourrissent les dirigeants du Front Polisario et constituent même la raison d’être de leur mouvement séparatiste. Un ancien dirigeant du Front qui a rallié le Maroc en 1991, a révélé au Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité (ESISC-European Strategic Intelligence and Security Center) de précieux secrets sur les pratiques immorales et abjectes de la direction du Polisario qui a longtemps induit en erreur l’opinion publique internationale. Abdallah Ould Mhamed Bouh, alias «Al Barazani» qui a occupé plusieurs postes dans l’oligarchie du Polisario, dont le poste de Commissaire politique de l’armée, a été parmi les premiers à rejoindre en 1974, le mouvement séparatiste à Tindouf (sud-ouest algérien) à l’âge de 18 ans. Il raconte dans son témoignage que la campagne diplomatique généreusement financée par les caisses noires libyenne et algérienne, pour la reconnaissance de ladite république arabe sahraouie « RASD » a été un demi échec, puisqu’elle est restée très limitée au plan géographique. Si les pétrodollars algériens et libyens ont convaincu les chefs d’état de certains pays africains et d’Amérique Latine de se plier à la volonté d’Alger en reconnaissant la RASD, cette tactique, dit-il, s’est révélée infructueuse dans le monde arabe et au Moyen-Orient, où même l’OLP du défunt Yasser Arafat, « n’a jamais souhaité avoir de relations avec nous » (Polisario).

Idem dans l’ancien bloc communiste, où pas un seul pays de l’ex-Union soviétique ni même la Chine n’ont reconnu officiellement la prétendue RASD. Mohamed Bouh qui a été par la suite affecté à Alger, où il a été chargé de la propagande et de la direction du journal et de la radio du Polisario avant d’être nommé Commissaire aux Relations extérieures et élu membre du Bureau politique, s’attarde en outre, sur les manœuvres dolosives du Polisario dans les camps de Tindouf. Concernant l’instrumentalisation des conditions des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, Bouh témoigne que lorsqu’il était responsable du protocole, en 1989, il s’occupait des visites de délégations étrangères officielles dans les camps. A ce titre, il avait entre les mains une recette spécialement concoctée pour chaque délégation étrangère. Ainsi, aux délégations communistes, il présentait des femmes à l’entraînement militaire alors que les délégués d’organisations humanitaires sont mis en contact avec des femmes dignes qui leur racontent toutes leurs difficultés à élever et à nourrir leurs enfants dans des conditions de dénuement total. Pour les délégations de tendance socio-démocrate, Bouh leur présentait une gente féminine totalement vouée au bénévolat et aux œuvres sociales, tandis que les délégations iraniennes sont accueillies par des femmes sahraouies voilées et bien soumises. En réalité ce sont toujours les mêmes femmes qui ne font que changer de rôle en se conformant aux consignes de la direction. « Nous avions construit une organisation en trompe-l’œil, apte à montrer à chacun ce qu’il voulait voir. C’était une véritable escroquerie morale, mais elle était représentative de ce qu’était devenu le Polisario», affirme Abdallah Ould Mhamed Bouh. S’agissant des aides humanitaires, l’ancien dirigeant sahraoui précise que « les camps reçoivent une aide estimée sur la base de 165.000 réfugiés, mais curieusement, le Polisario ne reconnaît qu’environ 75.000 personnes présentes dans ces camps et qui jouiront du droit de vote en cas de référendum ». En fait, d’après ses connaissances, Bouh affirme qu’avec ces estimations, «on est loin du compte ».Selon lui le nombre réel des réfugiés à Tindouf, devrait osciller actuellement entre 35.000 et 50.000 personnes. Et dire que la fourberie existe partout ailleurs dans le monde sauf dans le désert algérien à Tindouf.

 

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