Une manifestation à Stockholm pour dénoncer les crimes contre les enfants à Tindouf

L’organisation suédoise Colombe blanche s’apprête à organiser les 11 et 12 février à Stockholm, une manifestation pour dénoncer les crimes commis contre les enfants sahraouis dans les camps de Tindouf. Les organisateurs de cette manifestation, baptisée « opération colombe blanche », prévoient pour la journée du 11 février, le dépôt symbolique, de deux gerbes de fleurs sur la tombe d’Alfred Nobel et devant la sculpture en bronze érigée à la mémoire de Raoul Wallenberg. Un grand rassemblement d’enfants accompagnés de leurs mères doit se tenir le12 février, devant le parlement suédois, précise l’ONG suédoise. Programmée à l’occasion de la journée internationale de l’enfant soldat, cette manifestation a pour objectif de révéler au grand public «les crimes horribles dont sont victimes les enfants sahraouis marocains, arrachés de force à leur famille et déportés à Cuba, en ex-Union soviétique, en Algérie et en Libye », où ils sont soumis à de durs entrainements militaires, en s’initiant «loin de leurs racines», à la fabrication des bombes et au maniement des armes.

Dans un communiqué diffusé lundi à Stockholm, l’ONG affirme que les déportations pratiquées dans les camps de Tindouf, visent essentiellement à «dénaturer l’identité d’enfants exploités à des fins politiques, les dresser contre la mère patrie (Maroc), et les utiliser comme moyens de chantage pour maintenir leurs parents dans les camps, afin de drainer davantage de subventions et d’aides internationales». Les organisateurs comptent lancer à cette occasion, appeler « les forces éprises de paix, de démocratie et de liberté à intervenir et à faire davantage de pression pour mettre un terme au calvaire qu’endurent les enfants sahraouis et leurs mamans séquestrés depuis plus de 37 ans dans les camps de Tindouf, en violation flagrante de toutes les chartes et conventions internationales ». A travers son message, l’organisation Colombe blanche veut aussi faire entendre au monde entier, les souffrances des mères séquestrées dans les camps de Tindouf et révéler à la communauté internationale les violations massives des droits de l’homme dans différents endroits du monde et principalement dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest algérien.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*