Les séparatistes du Polisario tentent d’imposer au Maroc le climat d’injustice et d’impunité qui a toujours régné dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.
Les événements meurtriers de Gdeim Izik et le procès ouvert au début du mois au tribunal militaire de Rabat, en est l’illustration parfaite.
Tout en dénonçant ces manœuvres, l’Union internationale pour le soutien du projet d’autonomie du Sahara a plaidé pour la primauté de la loi dans l’affaire du démantèlement du camp Gdeim Izik.
L’association sahraouie appelle en outre, tous les intervenants dans ce procès à ne pas sans sombrer dans l’instrumentalisation politique (du procès) qui serait loin de toute objectivité, impartialité et respect des sentiments des familles des victimes auxquelles il faut rendre justice.
Au moment où certains défenseurs des droits de l’homme (militants et ONG) marocains et étrangers prennent la défense des 24 présumés coupables du meurtre de onze membres des forces de l’ordre, dont les corps ont été mutilés après leur assassinat, l’Union se dit étonnée de la position de ces parties qui cherchent «à inverser les rôles des victimes et des coupables ».
Dans un communiqué rendu public jeudi, l’association qualifie de telles positions de « politiciennes et contradictoires avec la noblesse des principes et valeurs des droits de l’Homme, universellement reconnus, et qui prônent le respect du droit à la vie, la justice et l’équité ».
La poursuite des 24 présumés meurtriers de Gdeim Izik, devant une juridiction militaire, souligne l’association, « est une mesure tout à fait légale » dans un pays souverain et un Etat de droit et de justice. Elle soutient qu’il ne s’agit aucunement d’une « exception » comme le prétendent certaines parties, mais d’une procédure parfaitement en phase avec la nature des crimes commis contre des militaires.
Ces crimes atroce, précise la même source, ne sont pas le résultat d' »un échange de violence, mais bien d’une agression unilatérale orchestrée par des ennemis de la Nation ».
Les mis en cause dans les affrontements sanglants ayant accompagné le démantèlement en novembre 2010, du campement de Gdeim Izik près de Laâyoune, sont poursuivis pour « constitution de bandes criminelles, violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et de mutilation de cadavres ».
L’association sahraouie compte organiser, ce vendredi 15 février, un sit-in devant le tribunal militaire à Rabat, en guise de solidarité avec les familles des victimes des violences de Gdeim Izik.