Les médias et spécialistes des investigations anti-terroristes sont de plus en plus nombreux à attester de l’existence d’une connexion des pontes du Polisario avec les organisations terroristes présentes au Maghreb et au Sahel.
Dans sa livraison du 21 octobre, le journal américain, Daily Beast est revenu sur les activités douteuses du Polisario qui a transformé, sous l’œil complaisant du régime algérien, les camps de Tindouf, en une base logistique et de recrutement, au profit des groupes terroristes algériens AQMI et MUJAO.
L’auteur d’un reportage risqué dans les camps de Tindouf, l’américaine Vivian Salama, explique comment ces camps implantés au sud-ouest algérien, sont devenus sous le contrôle du Polisario, un terrain fertile pour les recruteurs de la franchise d’Al Qaïda au Maghreb Islamique.
La faillite idéologique du front Polisario, crée dans les années 70 sous teinture extrême-gauchiste anti-monarchiste, par le pouvoir algérien et le guide libyen Mouammar Kadhafi, rappelle l’auteur de l’article, a imposé l’invention d’une nouvelle idéologie qui haranguerait les jeunes Sahraouis contre le Maroc.
La solution vite trouvée fut l’islamise que simulent les groupes montés en Algérie pour y justifier la dictature militaire, le GSPC devenu AQMI et le MUJAO, son bras régional, crée pour « désalgérianiser » l’image du terrorisme dans le Sahel.
Les jeunes sahraouis acculés par le régime algérien et les dirigeants du Polisario, à la frustration et à la privation après avoir été endoctrinée dans les camps cubains, sont devenus une proie facile qu’AQMI et le MUJAO sont prêts à utiliser comme des Kamikazes contre le Maroc et ses intérêts.
Vivian Salama qui, au péril de sa vie, s’est rendue en Algérie, pour réaliser son reportage sur les détenus sahraouis à Tindouf, témoigne de la plate misère et de la désolation dans laquelle, sont maintenus de manière préméditée, les Sahraouis, spécialement les jeunes, à qui les Algériens inculquent que leur misère leur est causée par le Maroc, pour mieux le haïr.
Ce jeu du pouvoir algérien, semblable à celui vécu par le peuple algérien lors de la décennie noire, est sale et dangereux, prévient l’auteur du reportage, ajoutant que la jeunesse sahraouie désespérée, une fois versée dans l’extrémisme religieux, finira par se retourner contre ses maîtres, à savoir les pontes du Polisario et le régime algérien.