Des experts onusiens interpellés à Laâyoune sur les abus du Polisario

Les pontes et tortionnaires du Polisario sont de nouveau mis au banc des accusés pour  les abus et les graves violations des droits humains dans les camps de Tindouf.
Des acteurs de la société civile sahraouie au sud du Maroc, ont saisi dimanche dernier, la visite à Laâyoune, d’une délégation Groupe du travail sur la détention arbitraire (GTDA), pour dénoncer ces abus et violations dont sont victimes les populations séquestrées par les milices de Mohamed Abdelaziz, chef du  Polisario.
Une délégation conduite par le président du GTDA, El Hadji Malick Sow, est en visite au Maroc jusqu’au 18 décembre, à l’invitation du gouvernement marocain. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de l’ouverture et de l’interaction du Royaume avec les mécanismes du système onusien des droits de l’Homme et de son choix stratégique et irréversible en la matière.

Cette tournée a pour but d’éclairer les experts onusiens sur les différentes réformes enclenchées au Maroc dans le domaine de la justice, des droits de l’Homme et de la détention arbitraire. 
Après une série d’entretiens avec les officiels, les élus et des acteurs civils à Rabat, les experts du GTDA se sont rendus à Laâyoune pour recueillir le point de vue des acteurs de la société civile locale.
Ces derniers ont fait part aux experts onusiens, de leurs vives inquiétudes quand à la précarité des conditions de vie des Marocains retenus contre leur gré depuis près de 40 ans sur le sol algérien.
Ils ont de même déploré l’impunité dont jouissent les dirigeants du Polisario en l’absence de mécanismes appropriés permettant aux ONG internationales des droits de l’Homme d’enquêter sur les crimes commis dans cette zone de non-droit.
Les tortionnaires du Polisario continuent de « commettre toutes les formes de torture » à l’encontre des personnes séquestrés objets d’«humiliation et de répression » quotidiennes dans les camps de la honte, a fustigé le président de l’Association des portés disparus du Polisario, Dahi Akai.
Cet ancien détenu des geôles du Polisario, a demandé au GTDA de faire en sorte que le sort des disparus soit élucidé et que le blocus imposé aux milliers de Sahraouis soit levé, afin qu’ils puissent retourner librement vivre au Maroc, leur mère-patrie.

 

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