Des femmes victimes des crimes crapuleux du Polisario

darya1Les dirigeants du Polisario peinent à cacher tous les crimes crapuleux qu’ils ne cessent de commettre et dont sont victimes des femmes et des enfants dans défense.

Les derniers cas en date, sont les deux jeunes espagnoles d’origine sahraouie, Mahjouba Mohamed Hamdi Daff et Darya Embarek Selma, retenues contre leur volonté dans les camps de Tindouf.

Evoquant le cas de Darya et celui de Mahjouba qui a libérée après avoir subi le même sort, l’ONG mauritanienne « Mémoire et justice » composée d’anciennes victimes du Polisario, rappelle la «lâche exploitation de l’enfance sahraouie » par le Polisario pour drainer la sympathie de la société civile à travers le monde.

Dans un communiqué, le président de cette association, Mohamed Vall Alghadi a déploré que «cette logique de propagande et d’exploitation mercantile des enfants ait contrant de nombreuses familles à endurer la dispersion» et la séparation familiale, une arme à double tranchant que les pontes du Polisario utilisent pour se maintenir au pouvoir et retenir de force, la population sahraouie dans les camps de Tindouf.

Mahjouba et Darya qui vivent respectivement à Valence en Espagne et aux Iles Canaries, après avoir été adoptées à un âge précoce, par des familles espagnoles, ont été empêchées de force de retourner à leurs domiciles à l’issue de visites familiales dans les camps de Tindouf.

Pour Alghadi « la prise de conscience de cette douloureuse réalité (séquestration), perpétuée depuis plusieurs années par des dirigeants criminels, n’est qu’une forme d’esclavagisme moderne qui leur procure une importante manne d’aide internationale ».
Par ailleurs, une autre association basée à Palmas, le «Forum canario-sahraoui» qui regroupe des militants sahraouis et espagnols, a dénoncé la séquestration des deux jeunes sahraouies Darya et Mahjouba et fustigé les « conditions dictatoriales » qu’impose le Polisario aux populations civiles des camps de Tindouf.

Pour ce forum, ce « n’est ni le premier ni le dernier cas de séquestration » dont sont victimes les jeunes filles et les femmes dans ce no man’s land perdu dans le désert algérien.

Après la libération de Mahjouba Mohamed Hamdi Daff qui a pu retourner chez elle à Valence, le cas de Darya continue à mobiliser de nombreux sympathisants qui ont mis en ligne une plateforme baptisée « Free Darya » pour faire pression sur le Polisario afin d’obtenir sa libération et son retour à Tenerife.

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