Les séquestrés de Tindouf

La déclaration de l'euro député, à l’occasion de la Journée Internationale des réfugiés, l'autrichienne Mme Karin Scheele a de quoi surprendre. Elle a appelé la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour le retour de quelques 180 000 sahraouis (rien que ça !) des camps de Tindouf, au Sahara occidental, territoire qui reste encore, selon elle à décoloniser ! Cette sortie médiatique, relayée par l’Agence de presse autrichienne et par le quotidien algérien Al Moujahid, démontre clairement que la ministre native de Baden est déconnectée de la réalité. Elle ignore l’historique du problème, l’évolution positive du conflit saharien depuis le cessez-le-feu jusqu’à la dernière résolution du Conseil de sécurité et l’initiative marocaine d’un large plan d’autonomie interne des populations du Sahara occidental sous
souveraineté marocaine, ainsi que la position positive des  grandes puissances quant à  la qualité du projet marocain d’autonomie interne du territoire sahraoui.

De plus, cette position, généreuse, bien qu’erronée, ne reflète en rien la position du gouvernement autrichien de M. Werner Fayman. Le fait que l’Autriche siège actuellement au Conseil de sécurité, en tant que membre non permanent n’enlève rien à l’affaire. Bien au contraire, cette présence onusienne inciterait à faire preuve de vigilance, de modération et de perspicacité.
Le Maroc a devancé depuis plusieurs années déjà la ministre et autres pourfendeurs de la Vérité et de la Justice en appelant Les sahraouis à rejoindre le pays, selon le principe énoncé par le roi Hassan II, «  La Patrie est clémente et miséricordieuse », Appel entendu par les populations sahraouies et qui s’est manifesté par un flux massif de ralliés, dont des dirigeants connus sur la scène internationale et de hauts cadres politiques et militaires. Certains d’entre eux ont des fonctions officielles dans les appareils d’état marocains. Quant au chiffre avancé, il est purement fantaisiste et aucune donnée nationale ou onusienne ne le corrobore.
Ceci étant, le Maroc a toujours été le premier à dénoncer les conditions de vie dans les camps de Lahmada en Algérie, sans parler des violences et sévices que subissent les populations séquestrées à Tindouf et du climat de terreur instauré par le Polisario et la Sécurité  militaire algérienne dans les camps. Il ne demande qu’à pouvoir aider ces populations à retourner dans leur pays pour participer, aux côtés de leurs concitoyens,  au développement économique et social des provinces du sud, dont l’essor est visible sur tous les plans de la vie quotidienne et qu’attestent les enquêtes et les témoignages des Ongs et médias internationaux en visite u Sahara marocain. Mme  Karin Scheele pourrait en attester  de visu si  elle veut bien visiter le Royaume.

Rendez-vous est donc pris Karin Scheele !

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