Quelque 80 jeunes sahraouis et trois femmes ont fui les camps de la désolation de Tindouf à la quête d’un refuge plus clément en terre espagnole, mais ils sont retenus à l’aéroport de Madrid en attente d’être expulsés.
Les fugitifs de Tindouf ont eu l’idée de prendre un vol international avec une escale à l’aéroport de Madrid barajas et une fois sur place ils ont etnté en vain de demander l’asile.
Les 80 Sahraouis, rapporte lundi 21 août, un site proche du Polisario, ont été épinglés par la police des frontières espagnole qui les a placés dans un centre de rétention de l’aéroport en attendant leur refoulement.
Tous leurs effets personnels et leurs téléphones portables, ajoute le site «futurosahara.net», leur ont été confisqués et ils ont été soumis à un long interrogatoire après le refus des autorités espagnoles de reconnaitre leurs documents de voyage portant le seau de la chimérique «RASD».
Par le passé, les mécontents sahraouis, dont certains dissidents de la direction du Polisario qui réussissaient à s’extirper de la prison à ciel ouvert de Tindouf, prenaient la direction de la Mauritanie, où ils demandaient aux services diplomatiques et consulaires marocains, l’autorisation de se rendre dans les provinces sud du Royaume.
Mais, depuis l’infiltration ces dernières années, d’éléments affidés au Polisario pour rejoindre les rangs des «séparatistes de l’intérieur», le Maroc leur a imposé des mesures d’entrée très restrictives pour éviter l’introduction de ces éléments qui viennent spécialement pour semer la zizanie et porter atteinte à l’ordre public à travers d’ignobles actes provocateurs à l’endroit des forces de l’ordre marocaines.
Les douloureux événements du démantèlement le 8 novembre 2010, du campement de protestation de Gdeim Izik, et l’assassinat crapuleux de onze membres des forces de l’ordre marocains, sont encore présents dans les esprits des Marocains et des familles des victimes.
«Il est vrai que la Patrie est clémente et miséricordieuse, et elle le restera», comme l’a souligné le Roi Mohammed VI dans un discours de la Marche Verte en novembre 2014, mais depuis les tragiques événements de Gdeim Izik, le Maroc refuse d’accueillir des «traîtres» sur son sol.