Les délégués du Polisario munis de surcroît d’un passeport algérien, ont commencé dès leur arrivée à Abidjan pour assister au sommet UA-UE, à dénoncer leur hébergement «dans d’autres hôtels que l’hôtel Ivoire» où sont logés la plupart des «vrais» chefs d’Etat, rapporte le site ivoirien «La Diplomatique d’Abidjan».
Selon le média ivoirien, les diplomates qui s’activaient part lundi et mardi, à préparer le sommet UA-UE, se sont déclarés exaspérés par les délégués du Polisario, qui se plaignaient «des conditions» de leur hébergement.
Mais c’était sans compter avec les mercenaires du Polisario qui sont connus pour être des spécialistes de la zizanie et de la provocation qu’ils sèment à volonté là où ils posent pied.
Par ailleurs, l’Agence de presse algérienne (APS) et sa consœur sahraouie « SPS », deux grands spécialistes de la propagande au service du régime algérien et des thèses séparatistes du Polisario, ont commis une grave bourde dans leur récit sur l’arrivée du Chef du Polisario, Brahim Ghali à Abidjan.
Selon les deux agences, le secrétaire général du Front Polisario a été accueilli mardi à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan, par deux ministres ivoiriens, ceux de la Fonction publique, Saïd Fava, et du tourisme, Touré Mamada.
Mais il s’est avéré qu’il s’agit de la pure intox, puisque Ghali n’a été accueilli en réalité que par le ministre ivoirien de la fonction publique qui s’appelle Issa Coulibaly et non Saïd Fava comme le rapportent les deux agences «APS» et «SPS».
En plus Touré Mamada, occupe les fonctions non d’un ministre mais du Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.
Contrairement aux «vrais» chefs d’Etat qui ont été accueillis à leur descente d’avion à l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny par le président ivoirien Alassane Ouattara en personne, le soi-disant président de la chimérique république sahraouie «RASD» n’a eu droit qu’à un ministre qui l’a accueilli froidement, comme le montrent les images relayées par les médias ivoiriens.
D’ailleurs le gouvernement de la Côté d’Ivoire, pays hôte du 5ème sommet UA-UE, avait dès le départ refusé d’adresser une invitation à ladite «RASD», pour la simple raison que cette entité n’est pas reconnue en tant qu’Etat souverain ni par l’ONU ni par l’Union Européenne.