L’Algérie et l’Afrique du Sud ont essuyé un double cuisant échec.
Alger et Pretoria ont demandé à Bruxelles d’inviter l’entité séparatiste sahraouie au 4ème sommet UE-Afrique qu’elle va abriter les 2 et 3 avril, et d’en exclure le Maroc sous le prétexte qu’il n’est pas membre de l’Union Africaine. Pourtant, le Maroc était l’un des pays membres fondateurs de l’ancêtre de l’UA, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) avant de claquer ses portes suite à l’admission de la fantomatique république sahraouie «RASD».
Le président sud-africain, Jacob Zuma fidèle allié du régime algérien dans leur hostilité effrénée contre le Maroc, a refusé d’admettre la présence du Maroc au sommet euro-africain. Il a donc décidé de boycotter ces assises et de se faire représenter par l’un de ses ministres.
Dans leur hostilité sournoise contre le Maroc, les gouvernants de Pretoria et d’Alger œuvraient dans les coulisses à Bruxelles pour non seulement exclure le Royaume chérifien de ce sommet, mais aussi pour y introduire une délégation de la chimérique république autoproclamée par le Front Polisario.
Néanmoins, comme le rapporte le site sud-africain «Daily News», Bruxelles a opposé un niet intraitable à la demande algéro-sud-africaine en leur signifiant que seuls les pays reconnus par l’ONU et par l’UE, sont invités à ces assises.
L’Afrique du Sud qui chercherait à l’instar de l’Algérie d’imposer son leadership dans le continent noir, a entrepris la même démarche à l’encontre de l’Egypte pour l’exclure du sommet UE-Afrique en prétextant que ce pays est suspendu par l’UA, suite à l’éviction par la gente militaire du président élu, Mohamed Morsi.
Selon le site zimbabwéen herald.co.zw, la Commission Paix et Sécurité (CPS) de l’UA, présidée par le diplomate algérien, Smail Chergui, n’a pas pu mâcher l’exclusion du Polisario et l’invitation du Maroc, alors qu’il n’est pas membre de l’organisation panafricaine. Elle accuse l’UE de mépriser l’Afrique, en s’arrogeant le droit de choisir et de désigner les invités au sommet Afrique-UE. La CPS aurait même appelé au boycott du sommet de Bruxelles. Grâce à la manne des pétrodollars, la diplomatie algérienne recourt à tous les moyens pour discréditer le Maroc qui, au contraire, ne fait que conforter ses positions en Afrique comme ailleurs dans le monde.